Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Lave ma langue !  Jacques 3.1-12

image_pdfimage_print

Un passage qui a été écrit pour moi !  Bon, pas seulement pour moi, car qui n’a pas ce problème de parler trop vite ?  Mais peut-être un talent particulier pour moi !  Lucky Luke tirait plus vite que son ombre.  Eh bien moi, j’ai souvent parlé plus vite que je mes pensées !

Je me souviens d’un ami (Maurice Lefebvre), qui travaillait avec moi au pénitencier, et qui me disait – « Serge, tu as encore raté une belle occasion de te taire. »  J’en ai tellement raté de ces belles occasions de me taire !

Et d’autres personnes ne disent pas un mot afin de paraitre sages.  Ce n’est pas non plus la solution, mais nous en parlerons demain.

En attendant, il est certains que je devrais me taire en ce moment et ne pas essayer une autre fois de « me mettre un pied dans la bouche ».  En plus, je suis un enseignant donc comment faire ?  Personnellement j’ai trouvé deux choses qui aident.  Écrire au lieu de parler… ça laisse le temps de réfléchir à ce que tu dis.  Deuxièmement, de faire passer ce que je dis par le filtre des oreilles de Mimi.  Pauvre elle, elle doit se laver les oreilles si souvent ! 😉

Et le contexte de cette réprimande ou avertissement est ceux qui enseignent.  Attention !  Et les choses n’ont pas changé.  Des enseignements qui donnent l’impression d’élever Dieu, mais qui passent leur temps à abaisser les hommes.

« Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père,

et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.

De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. » vs 9-10

J’ai entendu des enseignants qui louaient le Dieu du ciel, celui qui nous prépare le paradis, comme une juste bénédiction.  Et les mêmes personnes parlaient des non-croyants comme ceux que Dieu se réjouit d’envoyer en enfer, comme un juste jugement.  Je m’attriste de certains enseignements qui utilisent la Parole de Dieu pour maudire les hommes que Dieu aime et pour qui Il a donné son Fils… comme pour moi.  Ces enseignements qui manquent de la miséricorde Divine envers les non-croyants, mais ferment les yeux, et la bouche, sur le comportement des croyants. 

Que nos enseignements et nos bouches expriment l’amour et la justice de Dieu pour toute sa création, croyant ou non.  Que ma bouche exprime son amour d’une façon que tous désirent le suivre ! Pour que le non-croyant accepte le salut en Christ, et que le croyant accepte la discipline en tant que témoin de Christ. 

Aide-moi, Seigneur, aujourd’hui, à avoir une langue qui te glorifie. Qui n’apporte pas division, mais unité, pas crainte, mais paix, pas égarement, mais direction.  Lave ma langue ! Comme tu as souvent dû le faire dans le passé !

 

Jacques 3.1-12

Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier. Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt! La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.  La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère? Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce.

Partager
Partager