Il y a ici une liste d’hommes, bien connus pour leur persévérance et leur désir de reconstruire le temple et de voir le peuple d’Israël retourner à l’Éternel. Ce sont des serviteurs qui n’ont pas craint de risquer tout ce qu’ils avaient et de se servir de toutes les ressources et capacités que Dieu leur a donné, pour servir leur Dieu.
Ils se sont préparés même si les moments n’étaient pas favorables. Ils ont servi des rois qui n’étaient pas les leurs. Ils ont été un témoignage auprès des gens du monde, au point où les plus grands de leur temps leur ont fait confiance.
Ils ont compris ce passage qui dit :
« Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu.
Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. » 1 Pierre 2.12-17
Suis-je ce genre de personne, qui est un témoignage à mon Dieu par mes paroles et actions au milieu de ceux qui ne le connaissent pas ? Pourrai-je, ainsi les attirer et encourager à connaître ce Dieu que je sers ?
Dans un monde où chacun critique l’autorité, et en réalité critique toute personne autre que soi-même ! Brisons le « chacun pour soi » qui est attaché à notre nature. Si tout croyant faisait le bien, le monde serait meilleur et un témoignage à la gloire de son Dieu. Ici, Dieu nous enseigne que le service, donner aux autres, commence par moi. Il n’y a que de ma vie, mes paroles, mes actions, dont je suis responsable devant Dieu. Même si j’étais le seul à faire le bien… ce serait suffisant pour Dieu, car il me demande de le glorifier en pratiquant le bien.
Seigneur, aide-moi à être comme ces, Esdras, Néhémie, Mardochée, et autres, qui furent un témoignage à ta lumière.
Esdras 2.1, 62-70
1-2 Voici ceux de la province qui revinrent de l’exil, ceux que Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait emmenés captifs à Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville.
62-70 Ils cherchèrent leurs titres généalogiques, mais ils ne les trouvèrent point. On les exclut du sacerdoce, et le gouverneur leur dit de ne pas manger des choses très saintes jusqu’à ce qu’un sacrificateur ait consulté l’urim et le thummim. L’assemblée tout entière était de quarante-deux mille trois cent soixante personnes, sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de sept mille trois cent trente-sept. Parmi eux se trouvaient deux cents chantres et chanteuses. Ils avaient sept cent trente-six chevaux, deux cent quarante-cinq mulets, quatre cent trente-cinq chameaux, et six mille sept cent vingt ânes. Plusieurs des chefs de famille, à leur arrivée vers la maison de l’Éternel à Jérusalem, firent des offrandes volontaires pour la maison de Dieu, afin qu’on la rétablît sur le lieu où elle avait été. Ils donnèrent au trésor de l’oeuvre, selon leurs moyens, soixante et un mille dariques d’or, cinq mille mines d’argent, et cent tuniques sacerdotales. Les sacrificateurs et les Lévites, les gens du peuple, les chantres, les portiers et les Néthiniens s’établirent dans leurs villes. Tout Israël habita dans ses villes.