Ici, une distinction doit être faite entre la Pâque mangée durant cette nuit terrible et qui sauve du jugement, et la « fête de la Pâque » réservée aux enfants d’Israël.
Cette fête est un rappel d’un autre moment terrible qui viendra et qui sera premièrement réservé, pour être reconnu, par les enfants d’Israël.
Le sacrifice pascal est donc une illustration du sacrifice de Jésus-Christ. Lui est l’agneau sacrifié pour tout homme, qui reconnait que le sang que Jésus a versé est pour le sauver de la condamnation, et dont il sera sauvé, s’il porte ce sang sur les linteaux de son cœur.
La Pâque, ou la fête qui sera célébrée par le peuple sera un rappel de ce moment qu’ils ont vécu en Égypte, mais bien plus encore un signe leur rappelant qu’il viendra parmi eux (pas en dehors de la maison), qu’il sera sacrifié et non brisé (aucun os ne sera brisé), et qu’en participant ils reconnaissent qu’ils portent le fruit de ce sacrifice ultime du Fils de Dieu, l’Agneau de Dieu.
Seigneur, tout a maintenant été accompli, comme tu l’as toi-même affirmé sur la croix (Jean 19.30). Je sais que, par ton sacrifice, je suis sauvé du juste jugement, je suis un de tes enfants, un jour habitant du royaume céleste. Je fêterai cette pâque, car elle rappelle le fruit de ton sacrifice, qui est mon salut. Merci mon Sauveur et mon Dieu.
Parenthèse sur ceux qui participent à la Pâque (présentée dans ce texte) :
Participer ou manger cette Pâque est réservé aux enfants d’Israël. Il faut ici faire une distinction entre :
– La congrégation d’Israël, c.-à-d. ceux qui sont désignés comme étant du peuple
Cela inclut :
o Indigène (ezrach), c.-à-d. un d’entre vous, né parmi le peuple.
o Serviteur/esclave (ebed), c.-à-d. un étranger acheté à prix d’argent, mais qui sera maintenant considéré comme faisant partie du peuple, « l’un des nôtres ». Ce dernier devra être circoncis comme tous les enfants d’Israël.
– Les étrangers (Nekar), c.-à-d. venant d’ailleurs, considérés comme étrangers du peuple. S’il se fait circoncire, il sera « considéré » comme un indigène et pourra participer à la pâque.
Cela inclut :
o Les voyageurs (Ger), c.-à-d. voyageur habitant parmi vous.
o Habitant (toshab), c.-à-d. étranger habitant parmi le peuple.
o Employé/mercenaire (sakir), c.-à-d. étranger embauché par quelqu’un du peuple.
Exode 12.37-51
Les enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants. Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de boeufs. Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu’ils avaient emportée d’Égypte, et qui n’était pas levée; car ils avaient été chassés d’Égypte, sans pouvoir tarder, et sans prendre des provisions avec eux. Le séjour des enfants d’Israël en Égypte fut de quatre cent trente ans. Et au bout de quatre cent trente ans, le jour même, toutes les armées de l’Éternel sortirent du pays d’Égypte. Cette nuit sera célébrée en l’honneur de l’Éternel, parce qu’il les fit sortir du pays d’Égypte; cette nuit sera célébrée en l’honneur de l’Éternel par tous les enfants d’Israël et par leurs descendants. L’Éternel dit à Moïse et à Aaron: Voici une ordonnance au sujet de la Pâque: Aucun étranger n’en mangera. Tu circonciras tout esclave acquis à prix d’argent; alors il en mangera. L’habitant et le mercenaire n’en mangeront point. On ne la mangera que dans la maison; vous n’emporterez point de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os. Toute l’assemblée d’Israël fera la Pâque. Si un étranger en séjour chez toi veut faire la Pâque de l’Éternel, tout mâle de sa maison devra être circoncis; alors il s’approchera pour la faire, et il sera comme l’indigène; mais aucun incirconcis n’en mangera. La même loi existera pour l’indigène comme pour l’étranger en séjour au milieu de vous. Tous les enfants d’Israël firent ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse et à Aaron; ils firent ainsi. Et ce même jour l’Éternel fit sortir du pays d’Égypte les enfants d’Israël, selon leurs armées.