Il est m’arrive souvent de juger des actions des autres. Mais puis-je juger l’autre? Puis-je juger l’autre à la lumière de ce passage?
Il faut d’abord faire une distinction entre juger les mauvaises actions de l’autre et juger des bonnes actions, ou actions de service de l’autre.
Il est évident que je dois juger des mauvaises actions des autres, celle que je vois et dont je suis témoin. Je dois les reprendre lorsque j’en suis témoin, je dois témoigner contre ces mauvaises actions pour les mettre en évidence et je dois les empêcher lorsque possible pour protéger une possible victime. Pourquoi est-il évident que je dois faire cela? Parce que sinon, je me fait participant de ces actions. Bien sûr, chacun rendra compte pour lui-même et pour moi ce sera d’avoir fermé les yeux sur le mal.
Mais le texte d’aujourd’hui nous parle du jugement des bonnes actions, ou des actions de service de l’autre. D’une certaine façon de la religion de l’autre, car la religion représente ces bonnes actions que nous faisons pour servir notre maître. Que tu serves Dieu, Allah, Bouddha, la Nature, la Science, etc… chacun porte des bonnes actions pour le service de son « Maitre ». C’est ta religion! Même si tu n’aimes pas ce mot, voici ce que représente tes bonnes actions. Ta religion!
Donc, maintenant… qui es-tu pour juger des actions de l’autre, de ce qui représente sa conviction de service à son Maître? « Qui es-tu pour juger le serviteur d’un autre? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, cela regarde son seigneur. » vs4 Bien sûr qu’il y a une forme de jugement personnel de actions justes à porter, sinon comment pourrais-je avoir une conviction? « Que chacun ait dans son esprit une pleine conviction. » vs5 et « chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. » vs12
Pour moi ce sera bien sûr relié au jugement que je porte aux actions de mes frères dans la foi et ce passage est un grand enseignement pour diriger, mes paroles, mes actions, mes jugements. Merci Seigneur! Encore une fois, tu m’enseignes ce matin par ta Parole!!
Romains 14:1-12
Accueillez celui qui est faible dans la foi sans discuter ses opinions.2 L’un a la conviction de pouvoir manger de tout; l’autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes. 3 Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui ne le fait pas, et que celui qui ne mange pas de tout ne juge pas celui qui le fait, car Dieu l’a accueilli. 4 Qui es-tu pour juger le serviteur d’un autre? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, cela regarde son seigneur. Mais il tiendra bon, car Dieu a le pouvoir de l’affermir.
5 L’un fait une différence entre les jours, un autre les estime tous égaux. Que chacun ait dans son esprit une pleine conviction.
6 Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur [et celui qui ne fait pas de distinction le fait aussi pour le Seigneur]. Celui qui mange de tout, c’est pour le Seigneur qu’il le fait, puisqu’il exprime sa reconnaissance à Dieu. Celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur, et il est reconnaissant envers Dieu. 7 En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même: 8 si nous vivons, c’est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c’est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. 9 En effet, Christ est mort et [il est ressuscité,] il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. 10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Nous comparaîtrons tous, en effet, devant le tribunal de Christ, 11 car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu. 12 Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.