Les excès qui nous font perdre la vie! Ce serait un piège de se tourner ici vers le vin et d’en faire le coupable, comme quelques-uns le font (à la fin, une parenthèse à la défense des Français). De la même façon que quelques-uns font des armes l’ennemi numéro 1 à abattre mais ne font pas tout en leur possible pour arrêter le criminel (mais ça c’est un autre sujet!)
La clé de ce passage est le verset 26 – « Mon fils, donne-moi ton cœur,
Et que tes yeux se plaisent dans mes voies. » Dieu veut mon coeur… au complet, et cela commence par ce qui passe par les yeux. Les yeux ont cette capacité de détourner mes pas du chemin. Es-ce que le problème est, les yeux, les pieds, les mains, la bouche, etc… ? Je peux bien essayer de me débarrasser de tout cela mais je ne peux me débarrasser de mon coeur, et là est la source du problème! Comment donc le libérer? Je ne peux libérer mon coeur, je ne peux que le donner à la bonne personne, celle qui en prendra soins!
Ne faisons pas comme Adam et Ève! Ne pointons pas à un objet (le fruit ou le vin) à une personne (Ève dans le cas d’Adam et Satan le cas de Ève) pour justifier le détournement de notre coeur! C’est ma faute, si je détourne les yeux, si je donne mon coeur à quelqu’un qui l’a détruit. Et en réalité, est-ce que je l’ai donné à quelqu’un ou quelque chose qui l’a détruit OU l’ai-je détruit moi-même en voulant en faire ce que JE VEUX. Là commence probablement le problème. « Je veux » plutôt que « Il veux ».
Seigneur, prend mon coeur si je n’ai pas la force de te le donner!!
La France et son vin:
Certains vont prendre ce passage et « démoniser » le vin, et bien sûr pointer à la France qui en a fait un art de dégustation et de consommation! Mais qu’en est-il de la bière de l’Allemagne, du fast-food des américains, de la royauté de l’Angleterre, de la sorcellerie de l’Afrique, la danse de l’Argentine, le jeu au Japon, les classes sociales de l’Inde, etc… Autant de choses ou domaines qui éloignent mon coeur de Dieu. Chaque culture trouve une façon de détourner son coeur de Dieu.
A la défense des Français, bien sûr que le vin a pris trop d’importance dans certains cas, mais il représente plus que de l’alcool pour s’enivrer. Il représente un repas en famille, entre amis pour une longue communion ensemble, un festin pour se réjouir ensemble.
N’est-ce pas ce que nous auront aux noces de l’agneau, un festin? Les Français, avec leur long repas de partages et discussion, ont gardé ce désir d’être ensemble que nous avons détruit en Amérique avec notre « fast food », nos repas de famille devant la télévision, nos repas sur pouce, ou sur le bord du comptoir, sans se parler! Sont-ils un pire exemple avec leur vin? Je ne pense pas car, à leur défense, la consommation de vin veut dire plus que l’ivrognerie, et leur long repas veulent dire plus que la gloutonnerie. Je l’ai vécu toute mon enfance avec de long repas en famille, incluant un petit verre de vin, et des fois un demi verre. Ivrognerie et gloutonnerie ne sont pas l’apanage de la France mais de l’Amérique… si nous voulons être honnête dans notre évaluation d’un monde qui se détourne de Dieu.
Proverbes 23:26-35 –
26 Mon fils, donne-moi ton cœur,
Et que tes yeux se plaisent dans mes voies.
27 Car la prostituée est une fosse profonde,
Et l’étrangère un puits étroit.
28 Elle dresse des embûches comme un brigand,
Et elle augmente parmi les hommes le nombre des perfides.
29 Pour qui les ah? pour qui les hélas?
Pour qui les disputes? pour qui les plaintes?
Pour qui les blessures sans raison? pour qui les yeux rouges?
30 Pour ceux qui s’attardent auprès du vin,
Pour ceux qui vont déguster du vin mêlé.
31 Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge,
Qui fait des perles dans la coupe,
Et qui coule aisément.
32 Il finit par mordre comme un serpent,
Et par piquer comme un basilic.
33 Tes yeux se porteront sur des étrangères,
Et ton cœur parlera d’une manière perverse.
34 Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer,
Comme un homme couché sur le sommet d’un mât:
35 On m’a frappé,… je n’ai point de mal!…
On m’a battu,… je ne sens rien!…
Quand me réveillerai-je?… J’en veux encore!