Jésus est venu pour celui qui se sent ainsi:
– pauvre ou plutôt mendiant. Il y a une différence car pour le deuxième il s’ajoute la honte de devoir demander, implorer à celui qui a.
– coeur brisé ou plutôt quand on a l’impression que notre vie n’est plus qu’un ensemble de petits morceaux qui ne peuvent plus être recollés
– captifs dans le sens de prisonnier d’une guerre. On ne parle pas ici d’un criminel qui est en prison pour une juste raison mais quelqu’un qui a éprouvé une défaite et qui n’espère que survivre… un jour de plus!
– aveugle dans le sens de ne pas voir car enveloppé dans une « fumé » qui me cache tout ce que je voudrais voir. J’essaie de voir mais plus j’ouvre les yeux plus ils me brulent.
– opprimés mais pas comme précédemment, où on est en petits morceaux, mais où la blessure perdure et je suis esclave de la douleur.
Mais qui peut se sentir ainsi?
Eh bien quand ton âme souffre c’est ainsi que tu te sens. Même que des fois je me sens ainsi et je n’ose pas en parler car il ne semble pas y avoir de raison. Je souffre donc intérieurement sans pouvoir l’exprimer, même à moi-même!
Et c’est ici ce que vient faire, Jésus. M’écouter, m’annoncer une bonne nouvelle (évangile veut dire bonne nouvelle), me guérir, m’annoncer la délivrance, le recouvrement de la vue, me libérer… en résumé me faire grâce.
Ceux qui étaient avec lui à ce moment l’on rejetés et plusieurs le rejettent encore. Mais celui qui souffre le reçoit avec une joie incroyable, car Il est le seul espoir qui reste!
Luc 4.16-30
16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit: 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. 22 Et tous lui rendaient témoignage; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient: N’est-ce pas le fils de Joseph? 23 Jésus leur dit: Sans doute vous m’appliquerez ce proverbe: Médecin, guéris-toi toi-même; et vous me direz: Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm. 24 Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. 25 Je vous le dis en vérité: il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre; 26 et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. 27 Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien. 28 Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses. 29 Et s’étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le précipiter en bas. 30 Mais Jésus, passant au milieu d’eux, s’en alla.