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Les principaux sacrificateurs l’accusent à tort. Trois mensonges :
- « Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte,
- empêchant de payer le tribut à César,
- et se disant lui-même Christ, »
Comment se défendre lorsqu’on est accusé ? Par la parole ou les faits. Jésus est la Parole. Il a parlé et enseigné tout au long de sa vie et par sa Parole il convainc les gens. Il a fait des miracles et démontré son autorité comme Fils de Dieu. Eux lui demandent donc de parler et de leur montrer des signes.
Mais Jésus ne se défendra pas, car il est là pour mourir pour l’homme. Mais n’est-il pas en train d’accepter le mensonge s’il ne dit rien pour le contrer ?
Jésus ne peut être accusé par la vérité, et c’est justement ce qu’il veut prendre sur lui : Le mensonge de l’homme, les ténèbres qui tentent de cacher la vérité. C’est le péché de l’homme qu’il prend sur ses épaules. Je pense qu’il est temps de lire la prophétie de Daniel, pour comprendre ce qu’il doit subir :
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. » Esaie 53.1-9
Eux veulent le lion de Juda ? Lui ne sera que l’agneau immolé !
Mais n’est-ce pas ce que les gens veulent encore maintenant. Ils veulent être frappés par l’éloquence, ainsi que des signes (miracles, guérison, réussite). Et nous n’avons que la Bible à leur donner, écrite il y a 2000 ans. La puissance ? Les chrétiens ? Désolé mais s’il y a des gens qui ont peu à envier par leurs capacités, ce sont les chrétiens. Bien sûr qu’il y a quelques grands hommes éloquents, mais ceux-là travaillent plus pour eux-mêmes et leurs propres combats (causes, richesses, reconnaissance) que pour l’évangile et la gloire de Dieu. Dernièrement, la vie de Ravi Zacharias en est un exemple, et beaucoup sont découragés car leur signe de puissance s’est avéré un signe de faiblesse.
Et c’est l’homme, ce faible croyant, qui a été choisi pour annoncer la bonne nouvelle du royaume. Pas celui qui dit « viens je vais te montrer » mais « crois parce qu’IL est mort pour toi ». Pas parce qu’il va donner, mais parce qu’il a donné. Pas parce que je vais recevoir mais parce qu’il s’est donné pour toi.
Tout a été fait, nous en sommes témoins dans les lignes de ce texte, de cette triste mais belle histoire. Triste par le résultat de cette journée, belle par la conséquence pour l’éternité. Lui qui est la Parole, se fera silencieux pour mon salut ! Il gagnera mon âme pas son silence, par ses souffrances ! Le choix est à moi, à toi maintenant de crier à Lui pour ton salut!
Luc 23.1-12
Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l’accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilate l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.
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