Joseph voit la repentance de ses frères et se montre enfin tel qu’il est. Il ne retient pas ses pleurs, il ne fait plus de cachotteries. Il révèle la sagesse du plan de Dieu pour sa vie même si cela fut difficile et comment Dieu s’est servi de lui pour leur bien.
Lorsqu’on vit l’épreuve, on se pose la question: « Qu’est-ce que j’ai fait pour recevoir cette épreuve? » Il y a ici un sentiment de culpabilité, mais soyons honnête, il y a un questionnement accusateur vers Dieu face à ce que je ne crois pas devoir subir.
Certains vont dépasser ces accusations et vont se dire: « Qu’est-ce que je dois apprendre dans cette épreuve? » Il n’y a plus d’accusation flagrante devant Dieu mais ne nous leurrons pas ici non plus, cette question remporte aussi généralement un apitoiement sur soi. Et parce que le tout est tourné vers MOI, cette question contient une soumission forcé et non joyeuse.
Il y en a peu qui arrive à la joie de l’épreuve, que Joseph démontre ici! Une si grande joie qu’elle se démontre en pleurs. Des pleurs de joie! Et pourquoi des pleurs de joie? Parce que sa question étaient: « Comment mes épreuves vont-elle aider les autres? » Et lorsque la réponse est donné, comme ici, le résultat ne peut être que la joie. La colère, la déception, l’amertume, etc… ne peuvent plus exister. La joie seulement reste!!
La joie que sa vie, ou sa mort, soit un outils dans les mains du Père.
C »est bien sûr ce qu’a vécu Jésus, mais Lui connaissait la somme et l’intensité des souffrance à subir et les a accepté avec joie… pour moi.
Que je puisse avoir la bonne question quand viendra l’épreuve? Que je puisse avoir cette joie qui accompagne la bonne question!! Et cette joie s’accompagnera de l’amour qui surpasse toute connaissance (Éphésiens 3.19) et d’une paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7).
Genèse 44.18-45.15
18 Alors Juda s’approcha de Joseph, et dit: De grâce, mon seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à mon seigneur, et que sa colère ne s’enflamme point contre ton serviteur! car tu es comme Pharaon. 19 Mon seigneur a interrogé ses serviteurs, en disant: Avez-vous un père, ou un frère? 20 Nous avons répondu: Nous avons un vieux père, et un jeune frère, enfant de sa vieillesse; cet enfant avait un frère qui est mort, et qui était de la même mère; il reste seul, et son père l’aime. 21 Tu as dit à tes serviteurs: Faites-le descendre vers moi, et que je le voie de mes propres yeux. 22 Nous avons répondu à mon seigneur: L’enfant ne peut pas quitter son père; s’il le quitte, son père mourra. 23 Tu as dit à tes serviteurs: Si votre jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne reverrez pas ma face. 24 Lorsque nous sommes remontés auprès de ton serviteur, mon père, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur. 25 Notre père a dit: Retournez, achetez-nous un peu de vivres. 26 Nous avons répondu: Nous ne pouvons pas descendre; mais, si notre jeune frère est avec nous, nous descendrons, car nous ne pouvons pas voir la face de cet homme, à moins que notre jeune frère ne soit avec nous. 27 Ton serviteur, notre père, nous a dit: Vous savez que ma femme m’a enfanté deux fils. 28 L’un étant sorti de chez moi, je pense qu’il a été sans doute déchiré, car je ne l’ai pas revu jusqu’à présent. 29 Si vous me prenez encore celui-ci, et qu’il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts. 30 Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l’enfant à l’âme duquel son âme est attachée, 31 il mourra, en voyant que l’enfant n’y est pas; et tes serviteurs feront descendre avec douleur dans le séjour des morts les cheveux blancs de ton serviteur, notre père. 32 Car ton serviteur a répondu pour l’enfant, en disant à mon père: Si je ne le ramène pas auprès de toi, je serai pour toujours coupable envers mon père. 33 Permets donc, je te prie, à ton serviteur de rester à la place de l’enfant, comme esclave de mon seigneur; et que l’enfant remonte avec ses frères. 34 Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l’enfant n’est pas avec moi? Ah! que je ne voie point l’affliction de mon père!
1 Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l’entouraient. Il s’écria: Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères. 2 Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l’entendirent, et la maison de Pharaon l’entendit. 3 Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph! Mon père vit-il encore? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence. 4 Joseph dit à ses frères: Approchez-vous de moi. Et ils s’approchèrent. Il dit: Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte. 5 Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. 6 Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson. 7 Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. 8 Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Égypte. 9 Hâtez-vous de remonter auprès de mon père, et vous lui direz: Ainsi a parlé ton fils Joseph: Dieu m’a établi seigneur de toute l’Égypte; descends vers moi, ne tarde pas! 10 Tu habiteras dans le pays de Gosen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes boeufs, et tout ce qui est à toi. 11 Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi. 12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c’est moi-même qui vous parle. 13 Racontez à mon père toute ma gloire en Égypte, et tout ce que vous avez vu; et vous ferez descendre ici mon père au plus tôt. 14 Il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et pleura; et Benjamin pleura sur son cou. 15 Il embrassa aussi tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s’entretinrent avec lui.