Souvent dans nos vies, Dieu change nos plans et nous devons attendre après Lui. Par contre il s’attend toujours à ce que nous servions même si les plans on changées. C’est ce que Paul fait pendant trois mois à l’ile de Malte. Miracle après miracle (sauvé d’une vipère au venin mortel, des guérisons) Dieu montre le chemin à Paul et lui donne une reconnaissance des gens de cette ile, qui lui permet de présenter l’évangile dans toute sa puissance. Il pourra quand même se rendre à Rome mais avec un délai. Et Dieu bénis grandement Paul par cette parenthèse dans son plan.
Lorsqu’il y a des moments où tu es empêché d’aller plus loin dans un projet qui te semblait bon, peut-être pourrais-tu être à l’écoute d’un autre plan que Dieu place devant toi ? Des temps d’attente ne sont pas nécessairement des temps perdu, spécialement si tu t’en sers pour servir Dieu ? Peut-être que Dieu va changer de plan pour toi. Il en a le droit si il est le maitre de ta vie. Ne t’inquiète pas, sert le, et il te bénira.
Actes 28:1-16
1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l’île s’appelait Malte.
2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu’il faisait grand froid.
3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l’ayant mis au feu, une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main.
4 Quand les barbares virent l’animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres: Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n’a pas voulu le laisser vivre, après qu’il a été sauvé de la mer.
5 Paul secoua l’animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
6 Ces gens s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu’il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d’avis et dirent que c’était un dieu.
7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l’île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris.
10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
11 Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un navire d’Alexandrie, qui avait passé l’hiver dans l’île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
12 Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours.
13 De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio; et, le vent du midi s’étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu’à Pouzzoles,
14 où nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux. Et c’est ainsi que nous allâmes à Rome.
15 De Rome vinrent à notre rencontre, jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
16 Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.