Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Maintenant que « la balle est dans mon camp », qu’est-ce que j’en fais ?  Esdras 8.24-36

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Bon, ils avaient jeuné et prié.  Et maintenant, ils allaient faire une longue route avec un trésor, ayant foi que Dieu les protégerait, et Dieu l’a fait.  Ils se sont rendus à destination, sains et saufs.  Mais il y avait un autre risque, que nous oublions souvent !  Moi, mon intégrité, ma vigilance, en rapport à ma propre faiblesse.

Pour cela, Esdras leur dit :

« Soyez vigilants, et prenez cela sous votre garde, jusqu’à … ».

Il est bien de faire attention aux autres, à ceux qui peuvent voler, m’attaquer, m’empêcher d’accomplir ma tâche, mais MOI, puis-je être le problème ?  Deux choses ici, que je peux oublier et qui peuvent devenir des occasions de chutes :  Vigilance et responsabilité.  Deux choses qui sont souvent oubliées, car elles ne demandent pas de faire face à un ennemi actuel, mais à un ennemi éventuel. 

Des obstacles vont arriver, et je dois tenter de les prévoir.  Ne pas simplement penser : « il n’y aura pas de problème parce que Dieu est de mon côté et je suis confiant ».  Il faut que je me serve de l’intelligence qui m’a été donnée pour prévoir les obstacles, et les mauvaises actions, avant qu’elles n’arrivent.  Et deuxièmement, prendre mes responsabilités.  Ce qui est sous ma garde… j’en suis responsable et on m’en redemandera compte. 

Avez-vous déjà vu ou entendu parler d’enfants qui gaspillent l’argent que les parents lui ont donné ou laissé en héritage ?  Un argent facilement gagné qui est gaspillé sans compter.  Eh bien, laisser moi vous dire que durant ma vie de missionnaire, j’ai vu beaucoup d’homme ayant reçu de l’argent, pour le service de Dieu, et qui le gaspillait ou n’était pas responsables et prudent en le dépensant, et même disant :  « Dieu est riche et me donne librement et je dois donc m’en servir librement. »  Et ils allaient jusqu’à dire que ceux qui dépensent cet argent de façon responsable et prudemment « manquent de foi », que leur Dieu est riche et « peut pourvoir » !  Et je fus souvent perplexe sur le fait que ces mauvais ouvriers ne manquaient jamais d’argent.  En réalité, ceux-là étaient de beaux parleurs, capables de convaincre les autres de donner, et ceux qui leur donnait le faisaient de bon cœur.  Quelle frustration de voir cela … mais pourquoi m’inquiéter de l’intégrité des autres ?  Je dois bien sûr les reprendre, ces mauvais ouvriers (Philippiens 3.2), mais ensuite m’en éloigner et veiller sur ma propre attitude, intégrité et responsabilité.

Oui, comme les hommes de cette histoire dans le livre d’Esdras, je vais prendre soin des richesses qui m’ont été confiées.  Argent, temps, santé, talents et dons … ma vie.  Même la nourriture qui m’est donné… vais-je la manger avec gourmandise pendant que d’autres meurent de faim ?  Qu’est-ce que je vais faire de tout ce que j’ai, tout ce qui m’a été donné ?  Que ce soit un peu ou beaucoup, j’en suis responsable !  Maintenant que « la balle est dans mon camp », qu’est-ce que j’en fais ?

 

Esdras 8.24-36

Je choisis douze chefs des sacrificateurs, Schérébia, Haschabia, et dix de leurs frères. Je pesai devant eux l’argent, l’or, et les ustensiles, donnés en offrande pour la maison de notre Dieu par le roi, ses conseillers et ses chefs, et par tous ceux d’Israël qu’on avait trouvés. Je remis entre leurs mains six cent cinquante talents d’argent, des ustensiles d’argent pour cent talents, cent talents d’or, vingt coupes d’or valant mille dariques, et deux vases d’un bel airain poli, aussi précieux que l’or. Puis je leur dis: Vous êtes consacrés à l’Éternel; ces ustensiles sont des choses saintes, et cet argent et cet or sont une offrande volontaire à l’Éternel, le Dieu de vos pères. Soyez vigilants, et prenez cela sous votre garde, jusqu’à ce que vous le pesiez devant les chefs des sacrificateurs et les Lévites, et devant les chefs de familles d’Israël, à Jérusalem, dans les chambres de la maison de l’Éternel. Et les sacrificateurs et les Lévites reçurent au poids l’argent, l’or et les ustensiles, pour les porter à Jérusalem, dans la maison de notre Dieu. Nous partîmes du fleuve d’Ahava pour nous rendre à Jérusalem, le douzième jour du premier mois. La main de notre Dieu fut sur nous et nous préserva des attaques de l’ennemi et de toute embûche pendant la route. Nous arrivâmes à Jérusalem, et nous nous y reposâmes trois jours. Le quatrième jour, nous pesâmes dans la maison de notre Dieu l’argent, l’or, et les ustensiles, que nous remîmes à Merémoth, fils d’Urie, le sacrificateur; il y avait avec lui Éléazar, fils de Phinées, et avec eux les Lévites Jozabad, fils de Josué, et Noadia, fils de Binnuï. Le tout ayant été vérifié, soit pour le nombre, soit pour le poids, on mit alors par écrit le poids du tout. Les fils de la captivité revenus de l’exil offrirent en holocauste au Dieu d’Israël douze taureaux pour tout Israël, quatre-vingt-seize béliers, soixante-dix-sept agneaux, et douze boucs comme victimes expiatoires, le tout en holocauste à l’Éternel. Ils transmirent les ordres du roi aux satrapes du roi et aux gouverneurs de ce côté du fleuve, lesquels honorèrent le peuple et la maison de Dieu.

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