Hier on parlait des dangers des religions des hommes. Aujourd’hui, on nous donne la raison de l’échec des religions. Israël devait être l’exemple de la religion pure et saine, car les lois et les rituelles venaient directement de Dieu et pointaient à des vérités. Mais ils ont échoué…
Ceux qui devaient pointer vers la lumière, tous ceux qui sont dans les ténèbres, ont été plutôt la cause du blasphème du nom de Dieu, parmi les nations ! Si Israël a échoué, lui qui avait reçu instruction de Dieu, comment les autres religions pourraient réussir, puisqu’elles viennent des hommes. Cherchez dans chaque religion et vous trouverez un homme qui s’y cache.
La saine religion est: « celle du cœur, accompli par l’Esprit et non par la loi écrite. »
– Pas visible dans le corps, mais intérieur !
– Pas celle des signes ostentatoires, mais des signes de l’amour de Dieu qui est à l’intérieur et qui s’exprime.
– Pas la religion qui crie et pleure sur son sort, mais qui souffre intérieurement de voir la condition de l’autre.
– Pas celle qui ajoute des conditions au salut, mais celle qui se sait perdue sans Lui, sans le sacrifice du Fils de Dieu.
Et comprenez bien que je ne viens pas ici essayer de prouver par ce texte que les règles sont mauvaises. Dieu a donné des règles à Israël pour qu’il enlève le mal du milieu de lui, pas pour qu’il fasse du mal autour de lui ! Pour enlever le mal en moi, pas pour apporter le mal aux autres. Ce n’est pas la religion qui est à condamner autant que le cœur de celui qui l’exprime.
Et c’est peut-être là le problème des religions. Elles ne font qu’exprimer la méchanceté du cœur de celui qui la crie. La seule bonne religion est celle qui laisse Dieu s’exprimer par mon cœur. Mais encore là, cette religion-là ne peut exister que par la foi en Dieu.
Donc, si la vraie religion s’exprime par le cœur, il est facile de savoir laquelle est mauvaise et laquelle est bonne :
– Une condamnation par l’homme ou le salut par Dieu.
– Une trace de mort ou un chemin de vie éternelle.
Simple ! Seigneur, aide-moi à ne pas être ce religieux qui perd les autres, mais ce perdu, retrouvé, qui pointe à toi.
Romains 2.17-29
Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu, qui connais sa volonté, qui apprécies la différence des choses, étant instruit par la loi; toi qui te flattes d’être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, le docteur des insensés, le maître des ignorants, parce que tu as dans la loi la règle de la science et de la vérité; toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-même! Toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes! Toi qui dis de ne pas commettre d’adultère, tu commets l’adultère! Toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges! Toi qui te fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi! Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit. La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision. Si donc l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision? L’incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision? Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du coeur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.