Un monde différent, une culture différente, une période différente! En lisant ce texte, j’essaie d’imaginer la situation et il est très difficile de la jugé en fonction de mon monde, ma culture, ma période.
C’est souvent ce qu’il m’arrive lorsque je vais au Tchad, au Togo, en France, etc… J’évalue l’autre en fonction de critères très personnels, sans comprendre vraiment leur contexte. Tout un défi, dans un monde qui dit ête « global » mais qui a ajouté des barrières plutôt que de les détruires. Enfin! J’essaie de comprendre.
Je vois dans cette histoire : Fidélité, respect et bonté, à un niveau qu’il est difficile de comprendre dans le monde ou je vis! Et pourtant, ne serait-ce le « paradis sur terre » si nous pouvions vivre ces trois qualités. Fidélité envers ceux qui sont les plus prêts de moi, respect envers ceux que je connais moins, et finalement bonté envers tous, sans discrimination. Et à l’inverse, nous sommes constamment entourés d’infidélité, d’arrogance et de méchanceté. Et nous repoussons constamment les limites à ces niveaux !! Qui arrêtera, ou arrêter, quand arrêter? C’est simple pourtant!
Moi, ici, maintenant!
Mon Dieu, aides-moi, ici, maintenant à démontrer – fidélité, respect et bonté!
Ruth 3.1-18
Naomi, sa belle-mère, lui dit: Ma fille, je voudrais assurer ton repos, afin que tu fusses heureuse. Et maintenant Boaz, avec les servantes duquel tu as été, n’est-il pas notre parent? Voici, il doit vanner cette nuit les orges qui sont dans l’aire. Lave-toi et oins-toi, puis remets tes habits, et descends à l’aire. Tu ne te feras pas connaître à lui, jusqu’à ce qu’il ait achevé de manger et de boire. Et quand il ira se coucher, observe le lieu où il se couche. Ensuite va, découvre ses pieds, et couche-toi. Il te dira lui-même ce que tu as à faire. Elle lui répondit: Je ferai tout ce que tu as dit. Elle descendit à l’aire, et fit tout ce qu’avait ordonné sa belle-mère. Boaz mangea et but, et son coeur était joyeux. Il alla se coucher à l’extrémité d’un tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds, et se coucha. Au milieu de la nuit, cet homme eut une frayeur; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds. Il dit: Qui es-tu? Elle répondit: Je suis Ruth, ta servante; étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat. Et il dit: Sois bénie de l’Éternel, ma fille! Ce dernier trait témoigne encore plus en ta faveur que le premier, car tu n’as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant, ma fille, ne crains point; je ferai pour toi tout ce que tu diras; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse. Il est bien vrai que j’ai droit de rachat, mais il en existe un autre plus proche que moi. Passe ici la nuit. Et demain, s’il veut user envers toi du droit de rachat, à la bonne heure, qu’il le fasse; mais s’il ne lui plaît pas d’en user envers toi, j’en userai, moi, l’Éternel est vivant! Reste couchée jusqu’au matin. Elle resta couchée à ses pieds jusqu’au matin, et elle se leva avant qu’on pût se reconnaître l’un l’autre. Boaz dit: Qu’on ne sache pas qu’une femme est entrée dans l’aire. Et il ajouta: Donne le manteau qui est sur toi, et tiens-le. Elle le tint, et il mesura six mesures d’orge, qu’il chargea sur elle. Puis il rentra dans la ville. Ruth revint auprès de sa belle-mère, et Naomi dit: Est-ce toi, ma fille? Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle. Elle dit: Il m’a donné ces six mesures d’orge, en disant: Tu ne retourneras pas à vide vers ta belle-mère. Et Naomi dit: Sois tranquille, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment finira la chose, car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait terminé cette affaire aujourd’hui.