Wow! Une conversation bouche à bouche! (littéralement dans le grec même si certaines versions ont traduits « de vive voix ») J’entend généralement bouche à oreille mais bouche à bouche?! Par contre je pense que cela est plus juste ou plus complet comme communication.
Combien de fois sommes nous seulement bouche à oreille dans nos conversations, i.e. je parle – tu écoute. Dans ce cas, une lettre ou un courriel aurait le même résultat.
Dans la conversation bouche à bouche, c’est plutôt, je parle – tu parles.
Il y a échange. Quelque chose qui peut amener un échange d’opinion, une argumentation. Quelque chose de généralement difficile pour le Québécois, parce qu’il n’aime pas se faire remettre en question. Le Français (de France) par contre, se complait dans l’argumentation. C’est sont plaisir! Et souvent, malheureusement, pour démontrer qu’il a raison. Je peux parler des deux, car j’ai les deux nationalités et comportements! Le premier par naissance et vécu et le deuxième par gène et famille.
L’un ne veut pas avoir tort et l’autre veut avoir raison. Dans les deux cas ce n’est pas le genre de bouche à bouche dont Jean parle ici.
Il parle de pouvoir échanger librement sans contrainte ou jugement, avec amitié et respect. Une conversation qui me fait grandir. Que je gagne ou perde un argument n’est pas le but! Que j’apprenne à connaître l’autre et que je m’ouvre entièrement, cela pourra nous faire grandir tous les deux.
Je vais donc rechercher de bonnes et saines conversations aujourd’hui.
Le premier bouche à bouche sera bien sûr avec Mimi quand elle va se lever! 😉
2 Jean 7-12
Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist. Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises oeuvres. Quoique j’eusse beaucoup de choses à vous écrire, je n’ai pas voulu le faire avec le papier et l’encre; mais j’espère aller chez vous, et vous parler bouche à bouche, afin que notre joie soit parfaite. Les enfants de ta soeur l’élue te saluent.