Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

On ne peux vivre sans la justice et l’amour mais on ne peux mourrir sans la miséricorde et la paix!

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Malgré toutes ses lamentations, Jérémie ne fait que reconnaître sa douleur et la justice de Dieu dans son affliction.  « Juste est l’Éternel, car je fus rebelle à ses ordres… » vs 18

Il n’est pas possible pour l’homme de combiner les deux éléments dont on parle ici, la justice et l’amour.  Jérémie recherche et s’appuie sur l’amour de Dieu même s’il reconnaît la nécessité de sa justice.  Les hommes balances toujours entre justice et amour.  Entre « nous allons au combat » et « nous faisons la paix ».   Entre « je n’entend personne et je juge tous le monde » et « je ne voie rien et j’aime tous le monde ».  On balance entre les deux sans pouvoir trouver le bonheur dans cette société car des Hitler ne peuvent produire des mère Teresa et des mère Teresa ne peuvent arrêter des Hitler!

Seul Dieu a pu combler ces deux besoins, de justice et d’amour, de l’humanité.  Il l’a fait par la miséricorde et la grâce.

La miséricorde = je ne suis pas puni selon ce que je mérite.  Par sa miséricorde, il ne me donne pas l’enfer que je mérite.

La grâce – je suis récompensé selon ce que je ne mérite pas.  Par sa grâce, il me donne le paradis que je ne mérite pas.

Et ce prophète Jérémie, qui nous a laissé ses lamentations, a compris la miséricorde et la grâce de Dieu, qui ensemble accomplisse la justice et l’amour.

Que je puisse avoir cette même attitude face à mes épreuves.  Que je reconnaisse Son amour et Sa justice, sachant qu’Il m’aime et veux mon bien.  Oh! Que j’aime la justice de Dieu!!

Lamentations 1.12-22

Je m’adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j’ai été frappée! L’Éternel m’a affligée au jour de son ardente colère. D’en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m’a fait tomber en arrière; Il m’a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours. Sa main a lié le joug de mes iniquités; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou; Il a brisé ma force; Le Seigneur m’a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister. Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes; Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda. C’est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes; Car il s’est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l’ennemi a triomphé. – Sion a étendu les mains, Et personne ne l’a consolée; L’Éternel a envoyé contre Jacob les ennemis d’alentour; Jérusalem a été un objet d’horreur au milieu d’eux. – L’Éternel est juste, Car j’ai été rebelle à ses ordres. Écoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité. J’ai appelé mes amis, et ils m’ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville: Ils cherchaient de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. Éternel, regarde ma détresse! Mes entrailles bouillonnent, Mon coeur est bouleversé au dedans de moi, Car j’ai été rebelle. Au dehors l’épée a fait ses ravages, au dedans la mort. On a entendu mes soupirs, et personne ne m’a consolée; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont réjouis de ce que tu l’as causé; Tu amèneras, tu publieras le jour où ils seront comme moi. Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m’as traitée, A cause de toutes mes transgressions! Car mes soupirs sont nombreux, et mon coeur est souffrant.

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