Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Où sont les colonnes ?  Je suis prêt à crier !  Juges 16

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Eh voilà la fameuse histoire de Samson !  La partie que nous avons lue étant jeunes, qui a même servi à faire des films !  La partie de sa vie où nous lisons sa stupidité autant que sa compréhension de l’amour de Dieu, où nous connaissons sa faiblesse autant que sa force, où nous lisons sur son infidélité autant que sa fidélité.  Autrement dit, la partie où je peux m’associer à Samson, car je suis aussi stupide que lui, mais où je peux avoir espoir en Dieu, car s’il a pardonné Samson avec ses faiblesses, moi aussi je puis être pardonné et Dieu peu aussi se servir de moi.

Généralement, lorsqu’on fait ressortir le péché ou la faute d’une personne, on nous répond : Je ne suis pas pire que les autres !   J’ai caché mes revenus aux impôts, j’ai volé un petit quelque chose, j’ai convoité ce qu’a mon voisin… mais « Je ne suis pas pire que les autres ! »

Eh bien ici, il est temps de faire volte-face dans ma réaction, et c’est ce que j’aime dans l’histoire de Samson qui nous révèle un homme faible et un Dieu compatissant. 

Et c’est une chose qui me frappe, dans la Bible, et qui est caractéristique de celle-ci, contrairement aux autres récits qui racontent la vie de grands hommes.  Généralement on cache leurs fautes.  On en garde parfois quelques-unes pour leur donner une mesure humaine, mais on élimine les pires.  Dans Sa Parole, Dieu ne cache pas les fautes de ces hommes, même les pires fautes, car ce qui est important n’est pas l’homme, mais Dieu qui le soutient. 

Maintenant, notre super héros s’est transformé en super zéro ! Et tout cela par sa faute, et il le sait !  Rendu maintenant esclave, les yeux crevés, une « bête de cirque », la risée de ceux qu’il combattait !  Quel est l’espoir de Samson maintenant ? 

Je regarde Samson et je peux dire : « Samson n’est pas pire que moi! »    Moi aussi j’ai gaffé, et plus souvent qu’il ne devrait être permis !  Mais Dieu est compatissant et il m’aime, donc tout espoir est devant moi !  

Samson a eu sa plus grande victoire au moment où tous le pensaient fini !  Alors qu’il était aveugle, ce n’est pas un homme important et connaissant qui l’a dirigé vers la victoire, mais un enfant !  Il n’a pas crié aux hommes pour la délivrance, mais à Dieu pour son pardon !

« Seigneur Éternel ! souviens-toi de moi, je te prie ; ô Dieu ! donne-moi de la force seulement cette fois … »

Dieu est plus grand que mes faiblesses et c’est vers lui que je me tourne, même quand tout semble sombre, quand il semble n’y avoir aucun espoir.

Je me sens fini ! … Approche-moi des colonnes, je suis prêt à crier à Dieu ! 

 

Juges 16.1-31

Samson partit pour Gaza; il y vit une femme prostituée, et il entra chez elle. On dit aux gens de Gaza: Samson est arrivé ici. Et ils l’environnèrent, et se tinrent en embuscade toute la nuit à la porte de la ville. Ils restèrent tranquilles toute la nuit, disant: Au point du jour, nous le tuerons. Samson demeura couché jusqu’à minuit. Vers minuit, il se leva; et il saisit les battants de la porte de la ville et les deux poteaux, les arracha avec la barre, les mit sur ses épaules, et les porta sur le sommet de la montagne qui est en face d’Hébron. Après cela, il aima une femme dans la vallée de Sorek. Elle se nommait Delila. Les princes des Philistins montèrent vers elle, et lui dirent: Flatte-le, pour savoir d’où lui vient sa grande force et comment nous pourrions nous rendre maîtres de lui; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille et cent sicles d’argent. Delila dit à Samson: Dis-moi, je te prie, d’où vient ta grande force, et avec quoi il faudrait te lier pour te dompter. Samson lui dit: Si on me liait avec sept cordes fraîches, qui ne fussent pas encore sèches, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme. Les princes des Philistins apportèrent à Delila sept cordes fraîches, qui n’étaient pas encore sèches. Et elle le lia avec ces cordes. Or des gens se tenaient en embuscade chez elle, dans une chambre. Elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il rompit les cordes, comme se rompt un cordon d’étoupe quand il sent le feu. Et l’on ne connut point d’où venait sa force. Delila dit à Samson: Voici, tu t’es joué de moi, tu m’as dit des mensonges. Maintenant, je te prie, indique-moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit: Si on me liait avec des cordes neuves, dont on ne se fût jamais servi, je deviendrais faible et je serais comme un autre homme. Delila prit des cordes neuves, avec lesquelles elle le lia. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Or des gens se tenaient en embuscade dans une chambre. Et il rompit comme un fil les cordes qu’il avait aux bras. Delila dit à Samson: Jusqu’à présent tu t’es joué de moi, tu m’as dit des mensonges. Déclare-moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit: Tu n’as qu’à tisser les sept tresses de ma tête avec la chaîne du tissu. Et elle les fixa par la cheville. Puis elle lui dit: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et il arracha la cheville du tissu et le tissu. Elle lui dit: Comment peux-tu dire: Je t’aime! puisque ton coeur n’est pas avec moi? Voilà trois fois que tu t’es joué de moi, et tu ne m’as pas déclaré d’où vient ta grande force. Comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l’importuner par ses instances, son âme s’impatienta à la mort, il lui ouvrit tout son coeur, et lui dit: Le rasoir n’a point passé sur ma tête, parce que je suis consacré à Dieu dès le ventre de ma mère. Si j’étais rasé, ma force m’abandonnerait, je deviendrais faible, et je serais comme tout autre homme.  Delila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son coeur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire: Montez cette fois, car il m’a ouvert tout son coeur. Et les princes des Philistins montèrent vers elle, et apportèrent l’argent dans leurs mains. Elle l’endormit sur ses genoux. Et ayant appelé un homme, elle rasa les sept tresses de la tête de Samson, et commença ainsi à le dompter. Il perdit sa force. Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d’airain. Il tournait la meule dans la prison. Cependant les cheveux de sa tête recommençaient à croître, depuis qu’il avait été rasé. Or les princes des Philistins s’assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir. Ils disaient: Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi. Et quand le peuple le vit, ils célébrèrent leur dieu, en disant: Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, celui qui ravageait notre pays, et qui multipliait nos morts. Dans la joie de leur coeur, ils dirent: Qu’on appelle Samson, et qu’il nous divertisse! Ils firent sortir Samson de la prison, et il joua devant eux. Ils le placèrent entre les colonnes. Et Samson dit au jeune homme qui le tenait par la main: Laisse-moi, afin que je puisse toucher les colonnes sur lesquelles repose la maison et m’appuyer contre elles. La maison était remplie d’hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes, hommes et femmes, qui regardaient Samson jouer. Alors Samson invoqua l’Éternel, et dit: Seigneur Éternel! souviens-toi de moi, je te prie; ô Dieu! donne-moi de la force seulement cette fois, et que d’un seul coup je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux! Et Samson embrassa les deux colonnes du milieu sur lesquelles reposait la maison, et il s’appuya contre elles; l’une était à sa droite, et l’autre à sa gauche. Samson dit: Que je meure avec les Philistins! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu’il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait tués pendant sa vie. Ses frères et toute la maison de son père descendirent, et l’emportèrent. Lorsqu’ils furent remontés, ils l’enterrèrent entre Tsorea et Eschthaol dans le sépulcre de Manoach, son père. Il avait été juge en Israël pendant vingt ans.

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