Nous pourrions entrer dans de longues discussions alors que les théologiens débattent sur les mots à utiliser. Alliance ou testament ? Et ceux qui favorisent la théologie de l’alliance nous décrivent plusieurs alliances entre Dieu et l’homme. Je n’entrerai pas dans ces débats qui ne sont pas encore résolus et carrément futiles, car des débats d’hommes. (Parenthèse à la fin de ce texte sur les débats et termes utilisés)
Dieu s’est donc engagé envers la maison d’Israël lors de la sortie d’Égypte, entre autres, et la maison de Juda dont nous avons longuement parlé dans les chapitres précédents. Nous faisons partie de cette maison, avec ce sacrificateur parfait selon l’ordre de Melchisédek. Ne posons pas de nouveau les fondements (Hébreux 6.1).
J’ai une illustration qui m’aide à comprendre ces deux testaments ou engagements de Dieu envers l’homme. Cette illustration est très « nord-américaine ». Disons, un père très riche qui a une compagnie qui lui produit richement. Il a un fils qui est un jeune adulte. Il ne donnera pas la responsabilité de sa compagnie immédiatement au fils. Il commencera par lui prêter sa voiture, qu’il aime beaucoup. Il lui donne pour la première fois « les clés de sa voiture » ! Voilà le test et le premier engagement de confiance du père envers le fils. Par la suite, dépendant de l’attitude et du comportement de son fils, il lui remettra un jour les « clés de la compagnie ».
Eh bien, nous, à travers Israël, avons ratés le premier test, mais Dieu, dans sa grâce continue de vouloir nous donner la bénédiction et fait un nouvel engagement, alliance si vous aimez ce terme.
Donc, plutôt que de débattre entre nous, réjouissons-nous de ce qui suit :
– Je mettrai mes lois dans leur esprit
– Je les écrirai dans leur cœur
– Je serai leur Dieu
– Ils seront mon peuple
– Tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux
– Je pardonnerai leurs iniquités
– Je ne me souviendrai plus de leurs péchés
Seigneur, je ne comprends pas la grandeur de ton amour pour moi, encore et encore, mais je m’en réjouis et je veux en témoigner et le partager à tous, qui en ont autant besoin que moi. Oui, prends le contrôle de mon esprit et mon cœur, j’en ai besoin.
Hébreux 8.7-13
En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte; Car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, Et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Aucun n’enseignera plus son concitoyen, Ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux; Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître.
Parenthèse sur les débats, et les termes utilisés (alliance ou testament).
Comme je l’ai souvent dit, les débats sont intéressants, car le but devrait en être de trouver la vérité. Donc, si j’ai raison, je suis content et si j’ai tort, je suis content. Car dans les deux cas, j’ai appris la vérité. Notre problème, nous hommes orgueilleux, est que nous débattons pour démontrer que nous avons raison, pour exposer notre intelligence et notre supériorité. Avec une telle attitude, l’homme qui débat ne sera satisfait que lorsqu’il aura démontré qu’il a raison, et il emploiera tous les moyens possibles pour y arriver. Personnellement, je n’entre pas dans ce genre de « débats de sourds », mais je continue d’aimer débattre avec des gens, qui désirent aussi trouver la vérité, et cette vérité est en Dieu.
Personnellement je favorise le terme testament, car il n’est pas une entente entre deux parties, mais un engagement d’une partie envers l’autre. Dans le cas d’une alliance, dans notre contexte actuel, le médiateur a toute autorité pour obliger les parties à respecter les règles du contrat, ou annuler le contrat. Il est bien évident que Dieu ne brisera jamais les règles, et que l’homme ne peut annuler ce que Dieu a institué. J’hésite donc à concevoir un médiateur qui se place en autorité entre Dieu et l’homme. Même si ce médiateur est Jésus, car Jésus ne donne jamais l’impression qu’il impose au Père mais plutôt qu’il se soumet au Père.
Si nous gardons l’image d’un testament, le médiateur est un genre d’exécuteur testamentaire (je l’ai été pour le testament de mon papa). Ce terme est plutôt récent et relié à nos lois, mais illustre mieux le rôle d’exécution de la volonté de Dieu et non de conciliation.