Pas un cri de vengeance comme certains qui font le mal, mais un cri d’espérance de quelqu’un qui attend patiemment la délivrance, l’accouchement, la mort!
Pas de crainte à avoir, car je peux crier « Papa » à Dieu le père. Il y a une seule personne qui a appelé Dieu « Papa » (Abba en grec) et c’est Jésus en mourant sur la croix. Et c’est tout là le sens de dire Papa à Dieu le Père, comme Jésus… c’est parce que nous sommes héritiers avec Lui!
Nous espérons et soupirons présentement, pour une gloire qui vient. Il est intéressant que la naissance et la mort soient utilisées pour comprendre cette gloire.
La naissance, un accouchement! Ma fille vient d’accoucher et je sais qu’elle soupirait pour cet accouchement, qui a été douloureux mais quelle joie maintenant de cette vie! La vie et les souffrances du croyant sont cette sorte « d’accouchement ».
Et une allusion à la mort qui nous délivrera! Qui nous permettra de voir ce que nous avons espérés. Pour ceux qui souffrent, que ce soit cette hâte, cette espérance qui vous fasse soupirer maintenant, si du moins vous avez cette espérance, en Jésus-Christ. Un jour, vous verrez votre Papa! Dans ses bras vous n’aurez plus de crainte, plus de pleurs. L’accouchement sera passé et vous vivrez pour l’éternité.
Je prie que cette espérance devienne la tienne, si elle ne l’est pas déjà!
Romains 8:12-25
Ainsi donc, frères et sœurs, nous avons une dette, mais pas envers notre nature propre pour nous conformer à ses exigences. 13 Si vous vivez en vous conformant à votre nature propre, vous allez mourir, mais si par l’Esprit vous faites mourir les manières d’agir du corps, vous vivrez. 14 En effet, tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 Et vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: «Abba! Père!» 16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui afin de prendre aussi part à sa gloire.
18 J’estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous. 19 De fait, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 En effet, la création a été soumise à l’inconsistance, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. 21 Toutefois, elle a l’espérance d’être elle aussi libérée de l’esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. 22 Or nous savons que, jusqu’à maintenant, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’accouchement. 23 Et ce n’est pas elle seule qui soupire, mais nous aussi, qui avons pourtant dans l’Esprit un avant-goût de cet avenir, nous soupirons en nous-mêmes en attendant l’adoption, la libération de notre corps. 24 En effet, c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or l’espérance qu’on voit n’est plus de l’espérance: ce que l’on voit, peut-on l’espérer encore? 25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.