Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Parler! Un droit? Un devoir? Un privilège? Dans tous les cas ce n’est jamais avant d’avoir écouté.

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Il y a en général deux types de personnes.  Ceux qui ont crainte de parler et ceux qui ont crainte de ne plus parler.  Devinez de quel groupe je fais partie!! 😉  Les deux groupes ont leurs défis et j’y ai été grandement confronté récemment.

Pour moi, c’est d’être patient et prudent pour partager ma pensée.  Mais je n’ai pas souvent cette patience, je le confesse, même si tous ceux qui me connaissent le savent. Je dis parfois, car il n’est pas bon d’être patient quand je vois se commettre une injustice.  J’en prend comme exemple, Paul qui reprend Pierre devant tous en le voyant commettre une injustice, et le Seigneur à tellement approuvé cette parole qu’il a permis à Paul de l’inclure dans les écritures!  Galates 2.11-16

Pour d’autre, c’est de ne pas être craintif et parler.  Car même si tu es un type plus calme et introverti, Dieu t’a néanmoins donner un cerveau, et ce n’est pas parce que tu es calme que te pensées ne sont pas active, parfois beaucoup plus que ceux qui parlent trop vite.

Dans le texte d’aujourd’hui, Paul et Barnabas sont partis en mission pour annoncer la bonne nouvelle. Il commence par ceux qui connaissent déjà la Parole de Dieu. Is vont à la Synagogue. Leur présence, leur attitude et certainement l’Esprit, pousse ces gens à leur demander de se présenter et parler si ils ont un mot d’encouragement à partager.   Mais il ne leur a été donné ce privilège qu’après qu’ils aient écouté.  Peux-tu imaginer la joie de Paul d’avoir le privilège de parler de ce qui est le but de sa mission. Sa présentation est claire et il commence par ce qui leur est connu (l’histoire d’Israël) pour aller vers ce qui leur est vital (Jésus Christ).
Je ne peux parler de ce que je ne connais pas. Donc, je parle de ce que je connais, mais est-ce juste « parler pour parler ». Ce qui sort de ma bouche a-t-il une valeur quelconque? Est-ce que j’oublie l’essentiel? Pas nécessairement pour moi mais aussi pour les autres. Pour ceux qui m’écoutent. Qu’est-ce qui est essentiel dans ma vie, que je dois partager avec les autres?  Et pas seulement essentiel pour moi, mais essentiel pour les autres, car si je parle, c’est pour eux… pas pour moi!
Oui, mais Serge, ce qui est important pour moi n’est pas nécessairement important pour les autres?  Tu as tout compris et c’est pour cela qu’il faut écouter premièrement.  On a deux oreilles et une bouche pour écouter deux fois plus que l’on parle. 😉  Mais comme j’ai dit au début, certains feront face à leur désir de trop parler et d’autre à leur désir de ce taire.  Certains devrons demander à Dieu la patience, d’autre le courage!  Mais dans les deux cas la sagesse pour dire les bonnes choses, car:

  • pour celui qui aime parler, la patience est de mise mais ne veut pas dire de ne plus parler.
  • pour celui qui aime se taire, le courage est de mise, mais ne veut pas dire ne plus se taire.

Ok, pour moi aujourd’hui.  Je me tais, j’écoute et je parle de ce qui est important pour l’autre!  Pour moi, me taire sera la partie difficile, pour toi c’est peut-être parler qui sera peut-être parler qui sera difficile, mais dans les deux cas il faut d’abord écouter!

Actes 13:14-25

De Perge ils poursuivirent leur route, et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Étant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s’assirent. Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire: Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez. Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit: Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez! Le Dieu de ce peuple d’Israël a choisi nos pères. Il mit ce peuple en honneur pendant son séjour au pays d’Égypte, et il l’en fit sortir par son bras puissant. Il les nourrit près de quarante ans dans le désert; et, ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur en accorda le territoire comme propriété. Après cela, durant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges, jusqu’au prophète Samuel. Ils demandèrent alors un roi. Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin; puis, l’ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage: J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés. C’est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus. Avant sa venue, Jean avait prêché le baptême de repentance à tout le peuple d’Israël. Et lorsque Jean achevait sa course, il disait: Je ne suis pas celui que vous pensez; mais voici, après moi vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers.

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