Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Pas de mensonge et le pain nécessaire !  Deux essentiels.  Exodes 16.14-36

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Voici de simples instructions pour une routine qu’ils vivront pendant 40 ans. 

Je connais des amis qui aiment manger la même chose jour après jour.  D’autres qui aiment un travail routinier.  Ils auraient été bien satisfaits dans cet environnement.  Mais est-ce que Dieu désirait cette routine de 40 ans ?  Non

            Ce n’est que par leur désobéissance que cette routine s’étend sur 40 ans.  En effet, le peuple se dirigeait vers un endroit où coulent le lait et le miel, et ils devront passer par la guerre et tous ces événements de conquêtes que nous connaissons, car nous avons lu le reste de l’histoire.

Le problème ici n’est donc pas la routine, mais le mensonge et le désir de toujours plus.  L’incapacité du peuple d’obéir aux commandements.  Des commandements qui sont là pour leur bien, pour leur survie.

Et ces tests sont devant moi aussi.  J’ai besoin d’être nourri par Dieu chaque matin pour être nourri.  Mettre de côté ce temps pour recevoir de Lui.  Mais suis-je trop occupé pour apprendre de Lui.  Dans un sens, est-ce que j’utilise l’enseignement à l’église le dimanche pour m’éviter de me tourner vers sa Parole tous les jours ?  Sauver du temps comme certains de ces israélites.  Même une chose bonne peut avoir un mauvais goût si mon cœur est mauvais, faux!

Un autre point important est que Dieu me donne assez pour mes besoins.  Pourquoi vouloir en accumuler, en garder tant ?  Par crainte que Dieu m’oublie, ou par désire d’accumuler des richesses ?  Dieu a donné assez de ressources sur cette terre pour toute la population.  Mais certains meurent de faim et d’autres meurent de trop manger !  Nous ne passons pas le test de l’égoïsme.

« Je te demande deux choses: Ne me les refuse pas, avant que je meure! Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te renie Et ne dise: Qui est l’Éternel? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Dieu. » Proverbes 30.7-9

            Pas de mensonge et le pain nécessaire !  Deux essentiels.  Enseigne-moi à m’en satisfaire.

 

Exodes 16.14-36

Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Les enfants d’Israël regardèrent et ils se dirent l’un à l’autre: Qu’est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit: C’est le pain que L’Éternel vous donne pour nourriture. Voici ce que l’Éternel a ordonné: Que chacun de vous en ramasse ce qu’il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns plus, les autres moins. On mesurait ensuite avec l’omer; celui qui avait ramassé plus n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n’en manquait pas. Chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture. Moïse leur dit: Que personne n’en laisse jusqu’au matin. Ils n’écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu’au matin; mais il s’y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens. Tous les matins, chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait. Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l’assemblée vinrent le rapporter à Moïse.

Et Moïse leur dit: C’est ce que l’Éternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l’Éternel; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu’au matin tout ce qui restera. Ils le laissèrent jusqu’au matin, comme Moïse l’avait ordonné; et cela ne devint point infect, et il ne s’y mit point de vers. Moïse dit: Mangez-le aujourd’hui, car c’est le jour du sabbat; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans la campagne. Pendant six jours vous en ramasserez; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n’en trouvèrent point. Alors l’Éternel dit à Moïse: Jusques à quand refuserez-vous d’observer mes commandements et mes lois? Considérez que l’Éternel vous a donné le sabbat; c’est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. Et le peuple se reposa le septième jour. La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel. Moïse dit: Voici ce que l’Éternel a ordonné: Qu’un omer rempli de manne soit conservé pour vos descendants, afin qu’ils voient le pain que je vous ai fait manger dans le désert, après vous avoir fait sortir du pays d’Égypte. Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant l’Éternel, afin qu’il soit conservé pour vos descendants. Suivant l’ordre donné par l’Éternel à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage, afin qu’il fût conservé. Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans un pays habité; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. L’omer est la dixième partie de l’épha.

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