Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Pas de religion ! Pas de crainte !

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Baptiste, Musulman, Catholique, Bouddhiste, Protestant, Hindoue, Réformé, etc. Tous sur le même pied d’égalité devant Dieu.  Tous jugés, aucun favori.  Pas de religions devant Dieu!

  • Pas de juge parmi les hommes!  Comme si, devant Dieu, certains pourraient se placer au-dessus des autres.
  • Pas de favoritisme pour Dieu!  Comme si, pour Dieu, il y en aurait des favoris.  Des personnes qui auraient réussi à gagner la faveur de Dieu.

En résumé, pas de religion!

Dans cette période de violence et de terrorisme, tous ont crainte.  Les actions violentes sont des jugements de certains hommes sur d’autres ou des actions qui veulent gagner la faveur de Dieu.  Comment arrêter cette violence?  Je laisse ça aux gouvernements!  C’est leur responsabilité de protéger l’innocent!

Crainte du jugement de l’autre?  Crainte de l’action violente qui exprime ce jugement? Comment arrêter la crainte?  Ignorer la religion qui juge et cherche la faveur.  (Plus bas, réflexion sur la plus grande religion de la planète).  Mais puisque je ne peux éliminer la religion des autres, je ne peux qu’agir sur ma religion.  Ignorer ma religion qui juge et cherche la faveur.  Comment?  Un seul moyen.  La foi dans la bonté de Dieu.

Merci mon Dieu car quelqu’un a subi le jugement à ma place, Jésus.  Merci, car même si je ne suis pas favori, je respire une fois de plus, et pour l’éternité.  Merci car je n’ai personne à craindre que Toi.  Tu es le seul juge et le seul dont l’amour ne peut être gagné, car tu m’aimes, moi qui ai péché, qui a brisé tes commandements.  Oui, le jugement des hommes me fait vivre dans la crainte, mais ta bonté me redonne la confiance!

La plus grande religion de la planète… ma religion?

Moi aussi je juge l’autre, le condamne et exécute mon jugement!  Mais mon jugement est silencieux, ma condamnation secrète et mon exécution passive.  Lorsque moi, qui vis dans ce monde et qui bénéficie de grands biens, je sais que d’autres souffrent et je décide de ne pas leur donner… Et bien, je me fais juge de l’autre! Lorsque j’aurais pu aider mais que j’ai fermé les yeux, les oreilles et la bouche (comme ces trois singes), j’ai jugé, condamné et exécuté.  Passivement peut-être, mais le résultat n’en est pas différent.  Ceux qui souffrent tous les jours, peuvent aussi craindre mon inaction, car même si passive elle est aussi mortelle, aussi dévastatrice.  Je suis devenu, dans cette passivité, un religieux « secret et caché » qui juge les autres et qui se croit favorisé parce que meilleur!  OUI… voilà la plus grande religion de la planète et la plus dévastatrice.

Romains 2.1-16

O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec! Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec! Car devant Dieu il n’y a point d’acception de personnes. Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.

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