Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Pas une copie, mais l’original !  Hébreux 9.23-28

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Une copie ou l’original ?  La répétition et l’unique ?  Quel passage intéressant qui nous rappelle qu’il ne peut y avoir qu’un seul original de l’œuvre de Dieu !  Mais plusieurs « images des choses » ou calques et aussi plusieurs « imitations du véritable » ou copies.  Ce n’est pas que ces copies ou calques ne sont pas bons.  Il est nécessaire de les répéter pour se rappeler l’original, mais ne pas les confondre avec l’original.  De la même façon que nous prenons le pain et la coupe en assemblée de croyants, pour nous rappeler son sacrifice.  Et certaines religions en ont fait une chose sainte, alors que ce n’est qu’un calque ou une copie de son œuvre qui est Sainte, son sacrifice, seule utile pour mon salut.

            Il y a donc une seule vie sur terre, un seul jugement, une seule mort, et un seul Sauveur, qui est venu donner sa vie pour moi, un seul sacrifice une fois pour toutes.

Il y a cependant, dans notre vie sur terre, plein de calques ou copies qui nous rappellent l’original.  Et l’une de celle-là et qui me touche aujourd’hui est que : 

1-    je blesse les autres,

2-    je suis témoin des conséquences et douleurs,

3-    mon cœur est touché,

4-    je me repens,

5-    je corrige ou paie pour rétablir

6-    je demande pardon,

7-    l’autre me pardonne.

8-    Notre relation est rétablie.

 

Ceci est un calque, une copie de ma vie devant Dieu.  Tout cela arrivera plusieurs fois dans ma vie malheureusement.  Dans la vie sur terre, 1 à 6 sont ma responsabilité, 7 dépend de l’autre et 8 arrive naturellement, si 1 à 7 ont été sincères.  Je pourrais tout arrêter au point 1, mais non, je recommence ce cycle, encore et encore.  Et plusieurs ne s’arrêtent qu’au point 1, car ils ne cherchent pas le point 8.  Ça, c’est le monde où nous vivons.

Maintenant, dans notre relation avec Dieu ? 1 à 4 sont ma responsabilité, et se répèteront malheureusement chaque fois que je pèche contre Dieu (et en passant, pécher contre les hommes est aussi pécher contre Dieu).  Le cycle s’arrêtait à 4, car 5 était impossible à l’homme.  Et c’est pour cela que les juifs sincères se lamentent et ont le mur des Lamentations.  Tout s’arrête là, jusqu’au sacrifice de Jésus qui lui permet de terminer le cycle.  Tout le reste est arrivé une fois et pour l’éternité.  Et le point 8 conclura le cycle à son retour.

Bien sûr que, même si tout est accompli pour moi, je continue de pécher et je devrai rependre 1 à 4 tout le temps de ma vie, car je suis trop stupide pour arrêter.

« Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… 1 à 4 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!.. 5 à 8 » Romains 7.24-25a

Merci, Seigneur, car même si je calque et recopie ma méchanceté, encore et encore, toi tu as payé parfaitement une fois pour toutes.  Toi tu n’es pas une copie, mais l’original !

 

Hébreux 9.2328

Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.

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