Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Patience, quelle belle qualité ! Il me la faut tout de suite !

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            Quel bon passage en cette fin d’année de pandémie ! 

En lisant ce chapitre 13, j’ai peur pour Saül et Israël face aux philistins.  Il faut faire quelque chose et tout de suite.

Il y a des moments comme ça où tu attends, tu attends, tu attends, et finalement tu prends les choses en main, par crainte, par manque de foi.  C’est ce qu’a fait Saül.  Et il a justifié son action par le fait qu’il voulait supplier Dieu.  Et peu d’entre-nous, et certainement pas moi, peuvent « jeter la première pierre » à Saül, car j’ai souvent agi de la même façon dans ma vie. 

Le résultat ?  Dieu choisira un autre roi !  Un homme selon son cœur.  Quelques instants et le désire de se satisfaire par lui-même tout de suite ont fait la différence entre un règne affermit à toujours et un règne instable et qui sera même enlevé de ses mains.

Vais-je persévérer ?  Malgré les épreuves, les obstacles qui me donneront peut-être l’impression que Dieu m’a oublié, ou pire croyant que je dois prendre la situation dans mes mains.  Est-ce que je vais tout détruire ce qui a été bâti de Dieu, par mon impatience et mon désire de faire les choses, à ma façon… et tout cela en justifiant mes choix comme spirituels ? 

Nous vivons une année ou la majorité des églises n’ont pas pu se réunir.  Beaucoup de croyants sont découragés et se tournent vers toute sorte de mauvais enseignements.  Complots, internet, Facebook, plutôt que l’église !  Les israélites n’ont même pas d’épée, comment combattre tant de Philistins ?  Les chrétiens n’ont plus l’enseignement à l’église, comment combattre tant d’épreuves ?

            Est-ce que nous nous sentons comme Saül, qui doit prendre les choses entre ses mains ?  Bien sûr que nous savons, après avoir lu le texte que Dieu n’a pas aimé ce qu’il a fait, mais elle ne semble pas mauvaise, à premier abord.  « Et il offrit l’holocauste. »  Il a offert un sacrifice, mais qui fut offensant pour l’Éternel.

Beaucoup de chrétiens qui justifient leurs décisions d’agir en disant qu’ils l’ont fait pour faire plaisir à Dieu, mais… est-ce qu’ils auraient dû patienter ?

            Combien de croyant, désespèrent de voir tant de gens qui sont « ennemis » du christianisme et veulent les convaincs que nous sommes sur la bonne voie.  Pour cela, ils vont présenter leurs propres sacrifices, ils vont entamer leur propre combat :

  • Évangélisation comme événement (aller convaincre les gens)
  • Écoles et universités chrétiennes (sortir de ce monde corrompu)
  • Apologétique (justifier, raisonner la foi)
  • Guerre sainte (combattre pour Dieu)

Et je vais arrêter ici, car je pense que j’ai déjà offensé une majorité de chrétiens ! 

Mais sérieusement… est-ce que Saül a une attitude pire que nous, les chrétiens ?

  • L’Évangélisation, un évènement, alors qu’à chaque moment de ma vie on devrait savoir ce que je crois, pas seulement quand je sors pour le crier.
  • Institutions chrétiennes ? Sérieusement !  Créé un monde de chrétiens, plutôt que d’être des chrétiens dans ce monde.  Des chrétiens qui sont des lumières dans les ténèbres.
  • Démontrer, prouver et justifier la foi ! Et qu’arrivera-t-il de la foi quand elle sera prouvée ?  Car la foi c’est justement croire sans voir !  Dieu veut mon cœur, ma foi.  S’il voulait se prouver au monde, ne pourrait-il pas le faire ?  La foi est-elle manquante dans le monde ou dans mon cœur ?
  • Combattre pour Dieu ? Les pires moments de l’histoire, comme les croisades, les inquisitions, etc.  Pas maintenant ?  Empêcher par la force, la fermeture des églises et la destruction des Bibles ?  Devrais-je combattre ceux qui s’en prennent à Dieu ou prier pour eux… car je ne voudrais pas être dans leurs chaussures?

Mais que faire ?  Qui suis-je pour le dire, car s’il y en a un qui s’impatiente facilement, c’est celui qui écrit ces lignes ! 

            Et maintenant, que nous vivons une pandémie.  Mais sommes-nous plus impatients en ce temps de pandémie, ou est-ce que la pandémie ne fait pas ressortir l’impatience qui nous caractérisait? J’ai souvent dit, et je le crois encore, que l’internet, avec tous ses réseaux sociaux, ne change pas qui nous sommes, mais font simplement ressortir ou accentue nos travers, nos défauts.  La pandémie n’a-t-elle pas le même effet ?

Est-ce par la foi que nous avons bâti ces immenses églises, ou pour convaincre les non-croyants que nous sommes présents et influents sans ce monde ?  Et maintenant que personne n’y assiste, comment allons-nous les payer ?  Est-ce que ce que Dieu n’est pas au courant de nos besoins financiers ?  Ou peut-être des problèmes financiers que nous avons créés par impatience ?

            Est-ce pour la foi que nous avons bâti ces écoles théologiques qui enseigne la vérité, ou pour démontrer aux intelligents de ce monde, que la théologie est un domaine d’étude sérieux ?  Et maintenant que personne n’a d’enseignement à l’église, comment vont-ils se nourrir spirituellement ?   La théologie n’était-elle pas la mère de tous les domaines d’études, dans le passé ?  Peut-être que vouloir démontrer que nous sommes comme des scientifiques nous a fait perdre la raison et les moyens de l’étude de celui qui attend la foi ?

            Après tout cela, et spécialement après l’exemple de Saül et son impatience, nous devons nos poser la question sur notre propre impatience, qui ne démontre que notre manque de foi et qui peut offenser notre Seigneur.

Culte personnel –

Patience, quelle belle qualité !  Il me la faut tout de suite !  1 Samuel 13.1-14

Il y a des moments comme ça où tu attends, tu attends, tu attends, et finalement tu prends les choses en main, par crainte, par manque de foi.  C’est ce qu’a fait Saül.  Et il a justifié son action par le fait qu’il voulait supplier Dieu.  Et peu d’entre-nous, et certainement pas moi, peuvent « jeter la première pierre » à Saül, car j’ai souvent agi de la même façon dans ma vie. 

Vais-je persévérer ?  Malgré les épreuves, les obstacles qui me donneront peut-être l’impression que Dieu m’a oublié, ou pire croyant que je dois prendre la situation dans mes mains.  Est-ce que je vais tout détruire ce qui a été bâti de Dieu, par mon impatience et mon désire de faire les choses, à ma façon… et tout cela en justifiant mes choix comme spirituels ? 

Seigneur, garde-moi, j’ai besoin de ta patience, de la paix dans mon cœur, de la foi que tu peux me donner.  Je vais remettre à demain toute décision que je voudrais prendre aujourd’hui.  Que je pratique aujourd’hui ma patience.  Et jeûner aujourd’hui serait aussi un bon moyen !  Patience et prions !

1 Samuel 13.1-14

SAÜL avait régné un an; et quand il eut régné deux ans sur Israël, Saül se choisit trois mille hommes d’Israël; il y en avait deux mille avec lui à Micmash et sur la montagne de Béthel, et mille étaient avec Jonathan à Guibea de Benjamin; et il renvoya le reste du peuple, chacun dans sa tente. Et Jonathan battit la garnison des Philistins qui était à Guéba, et les Philistins l’apprirent; et Saül fit sonner de la trompette par tout le pays, en disant: Que les Hébreux écoutent ! Ainsi tout Israël entendit dire: Saül a battu la garnison des Philistins, et même, Israël est en mauvaise odeur parmi les Philistins. Et le peuple fut convoqué auprès de Saül, à Guilgal. Cependant les Philistins s’assemblèrent pour combattre contre Israël, avec trente mille chars et six mille cavaliers, et un peuple nombreux comme le sable qui est sur le bord de la mer. Ils montèrent donc, et campèrent à Micmash, à l’orient de Beth-Aven. Or, les Israélites virent qu’ils étaient dans une grande extrémité; car le peuple était consterné; et le peuple se cacha dans les cavernes, dans les buissons, dans les rochers, dans les lieux forts et dans les citernes. Et des Hébreux passèrent le Jourdain, pour aller au pays de Gad et de Galaad. Cependant Saül était encore à Guilgal, et tout le peuple le suivit en tremblant. Et il attendit sept jours, selon le terme marqué par Samuel; mais Samuel ne venait point à Guilgal; et le peuple s’éloignait d’auprès de Saül. Alors Saül dit: Amenez-moi l’holocauste et les sacrifices de prospérités; et il offrit l’holocauste. Or, dès qu’il eut achevé d’offrir l’holocauste, voici, Samuel arriva, et Saül sortit au-devant de lui pour le saluer; Mais Samuel dit: Qu’as-tu fait ? Saül répondit: Quand j’ai vu que le peuple s’en allait d’avec moi, et que tu ne venais point au jour assigné, et que les Philistins étaient assemblés à Micmash, J’ai dit: Les Philistins descendront maintenant contre moi à Guilgal, et je n’ai point supplié l’Éternel; et, après m’être ainsi retenu, j’ai offert l’holocauste. Alors Samuel dit à Saül: Tu as agi follement, tu n’as point gardé le commandement que l’Éternel ton Dieu t’avait donné; car l’Éternel eût maintenant affermi ton règne sur Israël à toujours. Mais maintenant, ton règne ne sera point stable; l’Éternel s’est cherché un homme selon son coeur, et l’Éternel l’a destiné à être le conducteur de son peuple, parce que tu n’as point gardé ce que l’Éternel t’avait commandé.

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