Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Payez au suivant !  2 Timothée 2.1-7

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« Payez au suivant », donner à l’autre, et ainsi de suite n’est pas seulement une belle idée qui est née d’un film il y a quelques années.   Paul nous en parle ici, mais il nous donne aussi un plan pour le faire :
1-    Être prêt à en souffrir, comme un soldat. (versets 3-4)  Délaisser les choses inutiles à l’objectif et Paul prévient que la souffrance sera un résultat de cet effort de transmettre ce qui est bon.
2-    Suivre les règles, comme un athlète. (verset 5) – ainsi, il nous donne un cadre pour atteindre l’objectif. (Illustration sur l’athlète à la fin)
3-    Travailler de façon acharnée, comme un laboureur, afin de récolter. (verset 6)  Souvent, on parle de travailler sans s’attendre au résultat.  Je pense que ce passage contredit cette pensée.  Le laboureur s’attend à voir la récolte, car sans récolte son travail est vain.  Mais attention, pas une récolte pour le laboureur, mais pour le propriétaire du terrain !
4-    Avoir de l’intelligence dans mon travail. (verset 7)  Comprendre l’enseignement qui est donné, et le transmettre à d’autres.  
Et c’est là qu’il revient à la pensée du début, « Payez au suivant ! »
 
« Ce que tu as entendu de moi en présence de nombreux témoins, confie-le à des personnes fidèles qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. » verset 2
 

Seigneur, permets-moi d’être un soldat, un athlète, un laboureur, intelligent.  Qu’après avoir atteint l’objectif je puisse transmettre le bâton (comme dans une course à relais).  Pourrais-je me rendre à cette dernière étape qui est tout un privilège ?

 

2 Timothée 2.1-7

Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits. Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses.

 

 

Illustration personnelle : 

Ce qui me frappe le plus ce matin est de prendre l’athlète comme exemple de celui qui suit les règles. Nous avons souvent entendu parler d’athlètes qui essaient de passer à côté des règles pour gagner.  Plusieurs enseignent aussi que les règles sont les obstacles à ma réussite. Qui aime la loi ? Qui suit la loi ?  La pandémie de 2019 a fait ressortir le cœur rebelle de l’homme.  Pourtant la loi est bonne et est là pour nous aider à atteindre ces objectifs.

J’étais un des athlètes des jeux du Canada 1977.  Je me souviens comment la règle fut mon allié pour gagner la médaille d’or en saut en hauteur, avec 2.09 mètres.  D’ailleurs, la même hauteur qu’avait sauté Greg Joy en 1973, mais lui est devenu champion du monde en 1978.  Pour moi la médaille des jeux du Canada fut ma dernière victoire en saut en hauteur, car 2 mois plus tard je brisais ma cheville, et j’en remercie Dieu (mais ça, c’est une autre histoire).  

Pour revenir au saut en hauteur des jeux du Canada en 1977, celui qui est arrivé deuxième et moi avons sauté la même hauteur (2.09 mètres), mais la règle disait que celui qui accomplissait la meilleure performance avec le moins de sauts, au total, était le gagnant.  J’ai commencé à sauter à 2.06 mètres, prenant le risque de raté tout dès le début.  Mais cela m’a donné moins de sauts et j’ai gagné grâce à la règle.

Mais il n’y a pas que la règle. Je peux vous assurer que dans les années précédentes il y avait un travail acharné, et une mise de côté des choses inutiles.  Comme le soldat et le laboureur !

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