Comme nous dit l’auteur, ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus :
– Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le chandelier, la table, et les pains de proposition.
– Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l’autel d’or pour les parfums, et l’arche de l’alliance, entièrement recouverte d’or.
– Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l’alliance.
– Au-dessus de l’arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire.
Très intéressant ces points, mais pourquoi continuer à s’attarder à l’ombre lorsque nous avons le réel ? En effet, il nous a déjà été dit que cette première alliance/testament (je le nommerai ainsi, car l’un ou l’autre des mots ne semble pas suffisant pour exprimer ce que cela représente) n’était que l’ombre des choses à venir. L’ombre nous permet de distinguer les grandes lignes, les contours, mais il a fallu la seconde alliance/testament pour voir en face, comprendre les détails et connaitre celui qui veut se révéler.
L’auteur essaie ici de convaincre ceux qui ont reçu la première alliance/testament qu’il est temps de regarder à celui à qui pointait ces choses. Cette vraie personne que je dois connaitre. Dans un sens, Dieu est cette lumière que nous ne pouvions regarder, mais qui a éclairé et mis en lumière celui qu’il est possible de regarder, car il est venu parmi nous. Il avait été annoncé et son ombre nous était présentée, maintenant il est là.
Nous avons maintenant atteint ce temps de changement, cette « époque de réformation. » Pourquoi resterions-nous les yeux fixés sur l’ombre du Fils donné, quand nous avons devant nous le Fils, Jésus-Christ ?
Seigneur, aide-moi à regarder à toi et non cette ombre. À venir à la lumière et non rester dans les ténèbres qui me cachent de toi. Qu’est-ce que je fais aujourd’hui qui m’empêche d’être à ta lumière, dans ta paix ?
Hébreux 9.1–10
La première alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre. Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le chandelier, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l’autel d’or pour les parfums, et l’arche de l’alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l’alliance. Au-dessus de l’arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus. Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle; et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait. C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation.