En entendant que les chefs du peuple d’Israël se sont corrompus, Esdras est profondément attristé et s’humilie devant son Dieu.
Il n’a pas, en premier, accusé et attaqué ceux qui étaient responsables, mais il a pris le poids de la responsabilité sur lui. Il a pris la faute de son peuple et s’y est identifié, comme si elle lui appartenait.
Combien de fois nous entendons des hommes qui reprennent le péché et les fautes des autres sans considérer qu’ils font peut-être parti du problème. Il est plus facile d’accuser les autres que d’essayer de comprendre comment j’ai pu contribuer au problème afin de m’en repentir.
Mon papa disait souvent que lorsque tu pointes du doigt vers quelqu’un, trois doigts se dirigent vers toi et un vers Dieu.
Accuser les autres n’est pas la solution. Esdras l’a compris et commence par s’humilier devant Dieu. Une caractéristique des « hommes de Dieu » sincères.
Qu’est-ce que je vois, qui est répréhensible et pour lequel je peux m’humilier devant Dieu?
Esdras 9:1-5
Après que cela fut terminé, les chefs s’approchèrent de moi, en disant: Le peuple d’Israël, les sacrificateurs et les Lévites ne se sont point séparés des peuples de ces pays, et ils imitent leurs abominations, celles des Cananéens, des Héthiens, des Phéréziens, des Jébusiens, des Ammonites, des Moabites, des Égyptiens et des Amoréens. Car ils ont pris de leurs filles pour eux et pour leurs fils, et ont mêlé la race sainte avec les peuples de ces pays; et les chefs et les magistrats ont été les premiers à commettre ce péché. Lorsque j’entendis cela, je déchirai mes vêtements et mon manteau, je m’arrachai les cheveux de la tête et les poils de la barbe, et je m’assis désolé. Auprès de moi s’assemblèrent tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d’Israël, à cause du péché des fils de la captivité; et moi, je restai assis et désolé, jusqu’à l’offrande du soir. Puis, au moment de l’offrande du soir, je me levai du sein de mon humiliation, avec mes vêtements et mon manteau déchirés, je tombai à genoux, j’étendis les mains vers l’Éternel, mon Dieu,