Une autre recommandation finale, très importante, est de ne pas se laisser entrainer par des doctrines diverses et étrangères.
Il est intéressant que Paul ne commence pas par une description de toutes les doctrines possibles, de toutes les religions possibles, de tous les enseignements étrangers ou étranges, car l’homme est capable d’en inventer de nouveaux chaque jour !
En réalité, tous ces enseignements se résument aux rituels qui s’opposent à la grâce. Et les Hébreux en connaissaient quelque chose aux rituels, par leur attachement aux lois du temple. Donnant plus d’importance aux sacrifices apportés sur l’autel, qu’à ce que ces sacrifices représentent, qui le sacrifice de Jésus lui-même, représenté par son sang.
L’Agneau de Dieu, donné pour nous, a souffert et a été sacrifié, non sur l’autel, mais hors du camp, hors de la ville. Tout cela selon le symbole qu’il portait lui-même nos péchés sur lui et hors du camp, hors de nos vies.
Et ce camp, ou cette « ville sainte », Jérusalem, auquel les Hébreux étaient si attachés, n’est pas celle que nous désirons. Nous attendons une cité permanente … celle à venir, que Jésus-Christ a préparée pour moi.
Donc, que je mette de côté toutes ces religions qui ne cherchent qu’à m’éloigner de la grâce de Dieu. C’est cette grâce qui m’a donné le salut, me permet de vivre, maintenant déjà, dans l’éternité, et me prépare une cité céleste à venir. Pourquoi voudrais-je le temporaire de la religion quand j’ai le permanent de la grâce ? Ce serait une folie !
Hébreux 13.9-14
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés. Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger. Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.