Le fils de David a un plan pour devenir roi. Pas de recevoir la royauté de son père, mais forcer son chemin vers cette royauté. Il a un plan pour prendre la place de son père.
Bien sûr que son attitude n’est pas bonne, mais comment réussit-il à faire son chemin? Il bâtit sur les faiblesses de son père. Il écoute les gens, il leur tend la main, il les serre dans ses bras, il gagne leur coeur. Donc il a trouvé la façon de gagner le peuple… en bâtissant sur les faiblesses de son père. En donnant au peuple ce que son père avait oublié et mis de côté. J’ai beaucoup de tristesse pour David que cette trahison vienne de son fils, mais n’aurait-il pas dû se poser les bonnes questions sur ses faiblesses avant que quelqu’un ne se serve de celle-ci pour le trahir?
Suis-je comme David? Est-ce que je suis celui qui donne les « munitions » à mes ennemis, par des actions ou paroles qui sont répréhensibles? Et par la suite, je me plains de recevoir ces accusations et attaques.
Il est vrai que je ne suis pas parfait et que je suis un pécheur, mais je dois travailler sur mes faiblesses pour qu’elles ne deviennent pas la première chose que l’on connait de moi. S.L.
Samedi – 2 Samuel 15.1-13
Or il arriva après cela qu’Absalom se pourvut de chariots, et de chevaux; et il avait cinquante archers qui marchaient devant lui. Et Absalom se levait le matin, et se tenait à côté du chemin qui allait vers la porte; et s’il y avait quelqu’un qui eût quelque affaire, pour laquelle il fallût aller vers le Roi afin de demander justice, Absalom l’appelait, et lui disait : De quelle ville es-tu? et il répondait : Ton serviteur est d’une telle Tribu d’Israël. Et Absalom lui disait : Regarde, ta cause est bonne et droite; mais tu n’as personne qui [ait ordre du] Roi de t’entendre. Absalom disait encore : Oh! que ne m’établit-on pour juge dans le pays! et tout homme qui aurait des procès, et qui aurait droit, viendrait vers moi, et je lui ferais justice. Il arrivait aussi que quand quelqu’un s’approchait de lui pour se prosterner devant lui, il lui tendait sa main, et le prenait, et le baisait. Absalom en faisait ainsi à tous ceux d’Israël qui venaient vers le Roi pour avoir justice; et Absalom gagnait les coeurs de ceux d’Israël. Et il arriva au bout de quarante ans, qu’Absalom dit au Roi : Je te prie que je m’en aille à Hébron pour m’acquitter de mon voeu que j’ai voué à l’Eternel. Car quand ton serviteur demeurait à Guesur en Syrie, il fit un voeu, en disant : Si l’Eternel me ramène pour être en repos à Jérusalem, j’en témoignerai ma reconnaissance à l’Eternel.
Et le Roi lui répondit : Va en paix. Il se leva donc et s’en alla à Hébron. Or Absalom avait envoyé dans toutes les Tribus d’Israël des gens apostés, pour dire : Aussitôt que vous aurez entendu le son de la trompette, dites : Absalom est établi Roi à Hébron. Et deux cents hommes de Jérusalem qui avaient été invités, s’en allèrent avec Absalom, et ils y allaient dans la simplicité [de leur coeur], ne sachant rien de [cette affaire]. Absalom envoya aussi appeler, quand il offrait ses sacrifices, Achithophel Guilonite, conseiller de David, de sa ville de Guilo; et la conjuration devint plus puissante, parce que le peuple allait en augmentant avec Absalom. Alors il vint à David un messager, qui lui dit : Tous ceux d’Israël ont leur coeur tourné vers Absalom.