Semaine 31 – Prions pour Madagascar
République de Madagascar
GÉOGRAPHIE –
Superficie : 587 000 km2. (Canada 9,970,610)
C’est la 4ème plus grande île du monde.
L’île de Madagascar est située à 600 km des côtes Est-Africaines du Mozambique, dans l’Océan Indien. Elle mesure près de 1600 km de long.
POPULATION
2010 – 20 691 738 ; Croissance annuelle – 2,56%
Capitale : Antananarivo (ex Tananarive) : 1 500 000 hab.
Taux d’urbanisation : 25 %
PEUPLES
Malgaches : 98,6 % – on rencontre 18 ethnies principales, composées de populations métissées d’origine indonésienne, africaine, et arabe, qui parlent diverses formes locales d’une même langue, rattachée à la langue indonésienne.
Il y a aussi les tribus de pêcheurs/chasseurs.
Autres : 1,4 %
Alphabétisation : 46 %, mais ce taux est en déclin. Les personnes sachant utiliser leur alphabet de façon pratique sont bien moins nombreuses.
Langues officielles : malgache et français.
Nombre de langues : 6.
Francophones : 4 847 000 (2014)
ÉCONOMIE
L’économie malgache est entièrement basée sur l’agriculture, bien que la production de riz ne soit pas assez importante pour subvenir aux besoins de la population.
La technique agricole de la terre brûlée a favorisé une destruction massive de la forêt et engendre l’érosion propice aux accidents. Le manque de réseaux de communication handicape lourdement le développement. Les tentatives d’instaurer un socialisme centralisé ont été un échec très coûteux. A cause de la récession économique, de nouveaux problèmes d’ordre sanitaire sont apparus : paludisme et malnutrition sont aujourd’hui un véritable fléau.
Une légère et fragile reprise économique a vu le jour. L’ écotourisme représente un énorme potentiel pour le pays, à condition que la diversité et la richesse des nombreux sites naturels soient préservées.
Dette publique : 108 % du PNB
Revenu par habitant : 250 $ (0,8 % de celui des USA).
POLITIQUE
Les Merinas, peuple des hautes terres, prirent le contrôle de la totalité de l’île au 19ème siècle. Ce fait est toujours ressenti avec amertume par les peuples des basses terres. Annexée par la France en 1896, Madagascar devient indépendante en 1960.
Suite à un coup d’état en 1972, le Marxisme est instauré, mais cette expérience se révèle désastreuse pour le pays. Les protestations et exigences populaires furent violemment réprimées, avant que le gouvernement ne cède, et accepte un changement constitutionnel. Des élections multipartites furent organisées en 1993, et donnèrent la victoire au parti démocratique de l’opposition. La corruption et le manque de progrès conduirent à un changement de gouvernement trois ans plus tard. L’ancien président revint au pouvoir en ayant abandonné ses idées marxistes, mais cela sans le soutien d’une grande partie de la population. Suite aux élections de 2003, un nouveau chef d’état a été élu.
RELIGION
Il y a maintenant une liberté de religion dans le pays, mais l’influence de l’ancien folklore malgache persiste toujours. Les quatre principales églises du pays ont une grande influence, et au travers du Conseil National des Eglises, font pression sur le gouvernement pour restreindre l’émission de visas pour les missionnaires évangéliques.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Chrétiens 47,63 % 7 593 045 + 3,3 %
Religion traditionnelle 44,77 % 7 137 111 + 2,2 %
Musulmans 7 % 1 115 921 + 6,2 %
Non religieux/Autres 0,41 % 65 361 + 6,5 %
Bahaïs 0,12 % 19 130 + 6,8 %
Chinois/Bouddhistes 0,07 % 11 159 + 0,3 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance Annuelle
Protestants 26 % + 4,3 %
Catholiques 19 % + 2,6 %
Indépendants 2,45 % + 4,9 %
Marginaux 0,22 % + 8 %
RÉPONSES AUX PRIÈRES
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L’Eglise a progressé dans les années 1990, en dépit des problèmes politiques et des catastrophes naturelles. Un grand nombre d’églises ont montré une remarquable croissance numérique et spirituelle.
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La complète liberté de religion a été acquise après des années de rhétorique marxiste. Il y a une grande faim des choses spirituelles, et c’est maintenant le temps de la moisson.
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
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L’Eglise protestante a eu une histoire glorieuse au travers de la foi qu’elle a démontrée face à la persécution des dirigeants païens, et les harcèlements des autorités coloniales catholiques françaises. Le nombre de croyants est passé de 5 000 en 1861 à plus de 1 million en 1900. Il y a eu plusieurs mouvements de réveil puissants dans les grandes églises en 1895, 1941, 1948 et durant les années 1980.
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Dans beaucoup de congrégations, on constate une mort spirituelle à la place du réveil. Les compromis avec les pratiques anciennes, la vénération des esprits ancestraux et la sorcellerie sont très répandus, et augmentent même parmi ceux qui se disent chrétiens. Les formes extérieures du culte restent les mêmes, mais très peu de gens ont une réelle compréhension du message biblique du salut. La communauté qui se dit chrétienne est christianisée à 80 %, mais elle est très peu évangélique. Prions pour que le pouvoir de Jésus se manifeste, et que beaucoup croient en Lui de tout leur cœur.
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Les croyants évangéliques viennent pour la plupart des mouvements de réveil des principales dénominations (notamment des sections de l’Eglise Luthérienne, et au sein des Eglises Pentecôtistes et Baptistes) – la majorité sont d’origine autochtone. Prions pour l’unité entre les vrais croyants, et que Dieu les utilise puissamment dans l’évangélisation. Le besoin de formation pratique est immense.
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Le manque de formation théologique est la principale faiblesse de l’Eglise malgache. Il y a 7 séminaires et 10 Ecoles bibliques dans le pays, mais certaines prônent une théologie libérale s’accommodant facilement avec l’astrologie et les pratiques païennes. Prions pour que ce genre d’écoles puisse retourner à une théologie biblique. Plusieurs grandes dénominations ont ouvert des écoles bibliques évangéliques. Prions pour que des leaders bien formés et guidés par l’Esprit puissent sortir de ces écoles, des personnes capables d’appliquer la vérité biblique dans le mode de vie malgache.
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Les jeunes sont la génération-clé du futur dans cette population en pleine croissance. Les actions en faveur des jeunes ont un grand impact dans la capitale, mais très peu de choses sont faites dans les autres régions du pays. Prions pour les organismes qui travaillent dans ce ministère, et pour la mobilisation des jeunes dans l’évangélisation. Le travail parmi les enfants prend de l’ampleur.
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Les régions et peuples les moins atteints :
a) Près de 5 000 villages et 5 millions de personnes vivent dans les parties les moins évangélisées du nord et du sud, où les chrétiens et les églises sont rares. Les évangélistes Malgaches voyagent pendant des jours pour atteindre des villages que ces missions atteignent en moins d’une heure. Prions pour leur santé, leurs finances, leur foi, et qu’ils puissent avoir des moyens de déplacement plus rapides comme des bicyclettes.
b) Les Malgaches traditionalistes représentent une grande majorité parmi des peuples comme les Sakalava (à l’ouest), les Betsimisaraka, Mahafaly, Bara, Antambahoaka et Tankarana. A peine 20 % des populations du sud est chrétienne. Les Mahafaly, ethnie située au bord de la côte sud-ouest, demandent une aide spirituelle. Guérisseurs, chamans et sorciers abondent dans ces régions. La démonisation y est un problème majeur.
c) Les musulmans croissent en nombre parmi les Sakalava sur la côte Ouest, les Antemoro à l’est, et les Antankarana au nord. Les efforts nationaux et internationaux des musulmans pour renforcer et répandre l’islam par la construction de mosquées et les offres d’éducation et d’enseignement, suscitent un grand élan. L’islam populaire animiste est la norme. Prions pour que le vide spirituel actuel soit rempli par l’Evangile. Les moyens d’évangélisation spécifiques aux musulmans sont limités.
d) Les minorités ethniques. Prions pour les marchands musulmans Comoriens et Guajaratis ; on ne connaît que très peu de chrétiens parmi eux. Des missions recherchent des personnes pour initier un travail auprès d’eux.