Semaine 32 – Prions pour le Mali
République du Mali
GÉOGRAPHIE –
Superficie : 1 240 192 km2. (Canada 9,970,610)
Pays enclavé dont les prairies sèches du sud émergent du désert du Sahara. Le fleuve Niger traverse le sud du pays.
POPULATION
2010 – 14 558 463 ; Croissance annuelle – 2,69%
Capitale : Bamako 1 500 000 hab.
Taux d’urbanisation : 26 %
PEUPLES
34 groupes ethniques.
Populations Ouest-africaines : 93,5 %.
Berbères : 3,7
Arabes : 1,2 % dont 136 500 Maures.
Autres : 1,6 % dont 6 000 Français.
Alphabétisation : 31 %
Langue officielle : français. Langues commerciales : bambara, foulbé (peul), songhaï.
Nombre de langues : 32.
Francophones : 2 744 000 (2014)
ÉCONOMIE
L’économie repose essentiellement sur une agriculture de subsistance, malheureusement fréquemment dévastée par la sécheresse, la famine, la désertification et des invasions de sauterelles. La pénurie de ressources naturelles est compensée par la présence d’importantes mines d’or.
Dette publique : 101 % du PNB
Revenu par habitant : 240 $ (0,8 % de celui des USA)
POLITIQUE
Le Mali est le descendant moderne du grand empire malien (de 1230 à 1400). Il acquiert son indépendance de la France en 1960. Des protestations populaires ont mis fin à la dictature militaire en 1991, laissant place à des élections et à l’instauration d’une démocratie multipartite. Les Touaregs du nord-est du pays se sont révoltés contre le gouvernement central en 1991et ont acquis une relative autonomie après un pacte signé en 1995.
RELIGION
Le Mali est un Etat laïc qui garantit la liberté de religion malgré la forte majorité musulmane.
L’islam est fortement enraciné dans le nord et le centre du pays ; il se développe peu à peu dans le sud où les religions traditionnelles sont plus ancrées.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Musulmans 87 % 9 773 424 + 2,7 %
Traditionnelle ethnique 10,98 % 1 233 474 + 0,7 %
Chrétiens 1,92 % 215 689 + 2,5 %
Sans religion/Autres 0,10 % 11 234 + 2,5 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Catholiques 0,98 % 0 %
Protestants 0,81 % + 3,3 %
Marginaux 0,01 % + 17,1 %
RÉPONSES AUX PRIÈRES
La progression de l’Evangile dans les années 80 a été remarquable :
a) L’Eglise a vécu une croissance accélérée, supérieure à la croissance démographique nationale. Mais cette tendance s’est stabilisée depuis les années 1990.
b) Le nombre de missions et de missionnaires, à la fois nationaux et internationaux, a plus que doublé.
c) De nombreuses personnes ont été déçues par l’islam et, par conséquent, sont plus ouvertes au christianisme. Plusieurs grands mouvements de conversions de population ont été localisés, principalement parmi les Bambaras et les Bobos.
d) Des partenariats intermissions ont été formés dans le but d’évangéliser les 7 tribus parmi les plus importantes et les plus stratégiques du Mali : Bozos, Peuls (Foulbés), Malinké, Soninkés et Touaregs.
e) Dieu s’est servi des migrations économiques pour disperser les chrétiens sur l’ensemble du territoire, et ainsi propager l’Evangile.
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
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Les missions se sont multipliées au point qu’il ne reste que peu de régions du pays qui n’aient pas encore été ciblées. Cependant, le travail chrétien est moins intensif au nord, où pendant des années, seulement 4 missions protestantes étaient actives. Cependant, des églises fortes n’ont émergé que dans les zones les plus réceptives où travaillaient ces missions. Dans les années 1980, plus de 20 nouvelles missions ont commencé un travail au Mali, néanmoins ce pays reste un pays pionnier car il y a moins de 2 % de chrétiens. Le nombre de missionnaires n’a pas augmenté dans les années 90. Prions pour que plus de missionnaires soient envoyés avec les dons nécessaires pour continuer l’évangélisation du Mali.
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La crise écologique du Sahel a ouvert la porte à l’aide des missions et des organismes humanitaires chrétiens, ce qui a réduit les préjugés à l’encontre de l’Evangile. Prions pour les nombreuses agences engagées activement : dans le secours aux victimes de ces catastrophes naturelles ; dans le développement local de conservation de la terre, de la flore et de l’eau ; de la construction de puits ; et de l’assistance médicale. Malgré tout, il n’y a que 903 dispensaires médicaux au Mali pour 1001 écoles coraniques. Prions pour que ces ministères portent beaucoup de fruits et produisent une église mature, qui témoigne pour Christ.
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Les Evangéliques ne sont nombreux que parmi les Bambaras (0,9%) les Bobos (2,9 %), les Dogons (3,2 %) et les Sénoufos / Miniankas (3,8 %) et dans des groupes de croyants de 19 autres ethnies. La pauvreté matérielle limite les fonds pour former et soutenir financièrement les pasteurs : c’est pourquoi les Ecoles Bibliques du pays éprouvent des difficultés. Prions pour que les croyants croissent rapidement en maturité et en nombre pendant ces temps opportuns. Prions qu’il y ait une percée décisive au sein des peuples les plus islamisés.
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Les peuples parmi lesquels un travail pionnier est établi mais pour lesquels les prières sont nécessaires :
a) les Bambaras sont un peuple clé pour l’évangélisation du pays. De nombreuses missions œuvrent parmi les Bambaras, au côté des chrétiens de la plupart des dénominations. Ces églises ont remporté de petites victoires spirituelles, mais aucune véritable percée n’a eu lieu. Prions pour la croissance spirituelle et numérique de l’église au sein de cette ethnie stratégique.
b) les Peuls sont dispersés à travers le pays, mais ils sont néanmoins plus concentrés dans le sud, le centre et le nord-ouest. Plusieurs groupes de croyants sont soutenus par des missions spécialisées dans ce travail.
c) les Fulankés et les Khassonkés parlent Malinké, bien qu’ils fassent partie de l’ethnie Foulbé, et les Wassulunkés parlent la langue bambara. Ces particularités soulignent le besoin de stratégies différentes pour l’implantation d’églises dans ces peuples. Parmi ces ethnies seules les Khassonkés ont été évangélisés (par les luthériens norvégiens).
d) les tribus qui n’ont pas encore été évangélisées et dans lesquelles une présence missionnaire est indispensable : les Maures, les Jalunkés, les Kagoros, les Toucouleurs, les Wolofs, etc.
e) les tribus parmi lesquelles le travail commence : les Bozos, les Ganas, les Duuns, les Maninkas, les Markas, les Jotonis et les Soninkés. Quelques agences missionnaires travaillent au sein de ces ethnies mais dans la plupart de celles-ci, il n’y a que quelques rares croyants.
f) les tribus du nord sont plus ancrées dans l’islam, bien qu’un gros travail pionnier ait donné naissance à quelques assemblées éparpillées parmi les Touaregs du désert et les Songhaïs. Le travail parmi les Touaregs a été sérieusement freiné par leurs insurrections contre le gouvernement dans les années 1990. Les Idaksahaks, une ethnie musulmane vivant parmi les Touaregs, se montre réceptive, mais peu de missionnaires travaillent parmi eux. Une première ébauche du Nouveau Testament en Tamasheq a été achevée en 1999. Prions pour qu’elle soit utilisée avec sagesse.
g) les Dogons ont longtemps conservé leur religion traditionnelle mais, à présent, nombreux sont ceux qui recherchent autre chose. Beaucoup se tournent vers l’islam. Bien que les Dogons soient plus évangélisés que la plupart des ethnies maliennes (notamment par le ministère de CMA avec 200 églises), des opportunités nouvelles, sans précédent, se présentent pour l’annonce de l’Evangile : elles doivent être saisies !
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Seuls 4 des 34 groupes ethniques sont évangéliques à plus de 1%. Toutes les ethnies ont un grand besoin de la Bonne Nouvelle. On compte plusieurs groupes sans aucun croyant évangélique. Parmi eux, il y a les Julas, les Maures et les Toucouleurs. Prions aussi pour les groupes plus petits (et par conséquent souvent négligés) de moins de 25 000 personnes, parmi lesquelles on ne connaît aucun chrétien (les Duuns, les Mossis, les Wolofs, les Bankas, les Jotonis, les Panas, les Samoas). Demandons à Dieu qu’Il révèle la bonne approche pour que ces gens puissent entendre l’Evangile.
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A Bamako, capitale et unique grande ville du pays, il y a 50 petites églises et 100 missionnaires étrangers, mais seulement une poignée d’entre eux sont impliqués dans l’implantation d’église en ville. Certains quartiers n’ont pas encore de témoignage conséquent. Prions pour que ce centre stratégique soit évangélisé de manière efficace.