Comprendre pour servir ce monde où je vis

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Prière pour la Francophonie – Semaine 35 – L’Ile Maurice

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Chaque semaine nous aurons, le dimanche, un sujet ou pays différent. Merci d’avance pour vos prière et vos « like » qui voudrons dire « amen »! Que Dieu vous bénisse.

Semaine 35 – Prions pour l’ile Maurice
République de Maurice

GÉOGRAPHIE
Superficie : 2 040 km2. (Canada 9,970,610)
La République de Maurice (Mauritius) est composée d’une grande île et de trois autres petites îles, à l’est de Madagascar, dans l’océan Indien.

POPULATION
2011 – 1 192 300; 639 hab / km2 (Canada 3 hab / km2 France 111 hab / km2 )
Capitale : Port Louis 145 584 hab.
Taux d’urbanisation : 44 %

PEUPLES
Pas d’indigènes, l’intégralité de la population est immigrante.
Indiens : 66 %
Créoles : 27, 5 % (ce sont des métis Africains et Européens).
Chinois : 3 % la majorité est Hakkas ;
Européens : 3 % (majoritairement d’origine française, ils contrôlent les plantations de sucre et les affaires)
Autres : 0,5 % immigrants venus d’Afrique.
Alphabétisation : 83 %
Langue officielle : anglais.
Nombre de langues : 5
Francophones : 911 00 (2014)

ÉCONOMIE
A cause de la diversification et de l’industrialisation, la prédominance économique de l’industrie du sucre et du textile est en baisse. Le tourisme, les banques côtières et sa réputation de paradis fiscal sont devenus le générateur de revenus de cette république. Cela en fait l’une des économies africaines les plus prometteuses.
Taux de chômage : 7,1 %
Dette publique : 26 % du PNB
Revenu par habitant : 3 870 $ (12,3 % de celui des USA)

POLITIQUE
Colonie française entre 1715 et 1810, puis colonie britannique jusqu’à son indépendance en 1968. C’est la seule démocratie parlementaire africaine qui demeure stable depuis 1960. Les partis politiques sont dominés par les divisions ethniques et religieuses. La communauté Hindoue est majoritaire, mais cela n’est pas très bien vu par les autres minorités.

RELIGION
Il y a une liberté de religion, mais celle-ci est compromise par la tendance à «l’indianisation » et, par conséquence, par le prosélytisme hindouiste. Les œuvres missionnaires qui sont mises en place pour évangéliser les hindous et les musulmans sont mal vues.

Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Hindous 49,44 % 571 773 + 0,9 %
Chrétiens 32,86 % 380 025 + 0,5 %
Musulmans 16,30 % 188 509 + 0,8 %
Non religieux/Autres 0,60 % 6 939 + 0,9 %
Bahaïs 0,50 % 5 782 + 0,8 %
Bouddhistes/Chinois 0,30 % 3 469 0 %

Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Catholiques 24,16 % -0,4 %
Protestants 6,90 % + 4,3 %
Indépendants 0,91 % +11,9 %

DÉFIS POUR LA PRIÈRE

1. Evangéliser est un défi dans cette société complexe aux multiples ethnies et religions.
La conversion des Indiens est rendue difficile par « l’hindouisation » du gouvernement et de la culture, à partir de racines ancestrales et ethniques profondes. Cependant beaucoup d’hindous viennent à Jésus grâce au témoignage enthousiaste des églises évangéliques.

2. Parmi les évangéliques, la croissance des groupes pentecôtistes et charismatiques a été très rapide. D’autres groupes de maison (évangéliques ou indépendants) plus petits voient leur nombre augmenter de manière plus modeste, mais non sans opposition. Des discriminations subtiles (pour obtenir certaines autorisations par exemple) ou une hostilité plus ouverte, envers ceux qui partagent l’évangile, sont monnaie courante. L’Eglise a beaucoup souffert de divisions internes, mais la formation en 1995 de l’Union des Eglises Chrétiennes de Maurice constitue un pas en avant vers l’unité des chrétiens. Prions pour que les évangéliques puissent être unis dans leur façon de présenter l’évangile aux non chrétiens.

3. La formation des leaders est d’une grande importance. Les cours par correspondance sont utilisés par de nombreuses dénominations et quelques écoles par correspondance ont été ouvertes.

4. Il y a de grandes ouvertures parmi la jeunesse. Ils sont moins concernés par la loyauté ethnique, mais beaucoup sont prisonniers des pressions exercées par leurs familles et les leaders des églises libérales. L’opportunité d’avoir des ministères sur les campus est très réduite (il n’y a pas de résidences universitaires), mais les organismes spécialisés dans ce travail essayent de trouver des moyens créatifs pour atteindre les étudiants.

5. Le travail missionnaire à Maurice est très limité à cause de la difficulté à obtenir des visas long séjour, et à cause du manque de personnel qualifié.

6. Minorités non atteintes :
a) Les musulmans : Le nombre de musulmans convertis est insignifiant par rapport à leur grand nombre. Il y a très peu de chrétiens travaillant activement parmi eux.
b) Les îles Rodrigue (35 000 habitants) sont très pauvres, isolées. 97 % de cette population est catholique. Quelques anglicans et pentecôtistes ont ouvert des églises sur place.
c) Les peuples de langues indiennes : les Bhojpuris, Hindi et Urdu représentent un grand groupe non atteint par l’évangile. Le film « Jésus » et de la littérature chrétienne sont utilisés pour les atteindre.
d) La communauté chinoise : beaucoup d’entre eux sont devenus catholiques. Les chrétiens évangéliques sont au nombre de 600 répartis dans 4 ou 5 congrégations.
Prions pour que les barrières des pouvoirs démoniaques et de l’appât du gain tombent, et que ces personnes puissent se consacrer entièrement à Christ.
e) Les habitants de l’île de Chagos ont été déplacés de leurs territoires Britanniques de l’Océan Indien (1700 km au nord-est) vers Maurice en 1966-70, mais ont finalement obtenu le droit de s’y réinstaller. Presque tous sont catholiques. Prions pour leur retour, leur réinstallation et pour que des opportunités perdurent pour ces 5 000 Chagossiens de recevoir et répondre à l’appel de l’évangile.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/ ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)

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