Semaine 46 – Prions pour la Suisse
Confédération Suisse
GÉOGRAPHIE
Superficie : 41 293 km2. (Canada 9,970,610)
Au cœur de l’Europe, le territoire suisse est principalement recouvert de montagnes, 26% des terres sont improductives pour l’agriculture. Les Alpes Suisses constituent l’une des plus grandes attractions touristiques du monde.
POPULATION
2016 – 8 341 630 ; 202 hab/km2 (Canada 3 hab / km2 France 111 hab / km2 )
Capitale : Berne 327 000 habitants est la capitale administrative ; Lausanne 289 000 habitants est la capitale juridique. Autres villes importantes : Zurich 984 000, Bâle 631 000, Genève 515 000.
Taux d’urbanisation : 68 %
PEUPLES
Indigènes : 78 %.
– Suisses-Allemands : 4 millions
– Suisses Romans : 1,2 millions
– Italiens : 250 000
– Romanches : 50 000
– Gitans : 23 000.
Résidents étrangers : 22 %
Alphabétisation : 99 %
Langues officielles : allemand, français, italien, romanche.
Francophone 5 402 000
ÉCONOMIE
La Suisse est un état industriel fort et riche. Le tourisme et les banques assurent les principales rentrées de devises du pays. L’économie se remet peu à peu d’une récession intervenue dans les années 1990. Entourée par les pays de l’Union Européenne, la Suisse refuse toujours d’y adhérer. Le coût de la vie est très élevé.
Revenu par habitant : 43 060 $ (137 % de celui des USA). C’est l’un des pays du monde où le revenu et le niveau de vie sont les plus élevés.
POLITIQUE
La Confédération Suisse a été fondée en 1291, et l’Etat fédéral en 1848. Le gouvernement démocratique fédéral est constitué de 20 cantons et 6 demi-cantons, disposant chacun d’une grande autonomie. Ce pays a une tradition de non-intervention dans la politique mondiale et de stricte neutralité. Elle ne fait même pas partie de l’ONU, bien qu’elle accueille sur son territoire plusieurs bureaux de l’ONU, ainsi que d’autres institutions internationales.
RELIGION
La Constitution fédérale garantit la liberté de religion, mais les relations entre églises et gouvernement cantonal se décident à un niveau local. Les confrontations entre catholiques et protestants, qui ont eu lieu après la Réforme, ont déterminé la religion majoritaire de chaque canton.
Religions, Population en %, Adhérents, Croissance annuelle
Chrétiens 86,56 % 6 392 069 + 0,4 %
Non religieux 8,20 % 605 628 + 1,9 %
Musulmans 3,10 % 228 957 + 3,5 %
Autres 1,80 % 132 943 + 7,4 %
Juifs 0,24 % 17 726 – 1,7 %
Bahaïs 0,10 % 7 386 + 0,7 %
Chrétiens Affiliation en % Croissance annuelle
Catholiques 43,16 % + 0,5 %
Protestants 40,84 % + 0,1 %
Marginaux 1,28 % – 0,6 %
Indépendants 1,21 % + 3,7 %
RÉPONSES AUX PRIÈRES
1. Un puissant mouvement de prière est en train de grandir, apportant l’espérance d’un réveil. Plusieurs périodes de 40 jours de jeûne et prière pour le pays ont eu lieu depuis
1997, et le mouvement de prière 24-7 remporte un succès grandissant auprès des jeunes.
2. L’implication de la Suisse dans l’évangélisation mondiale continue, malgré la taille relativement peu importante de la communauté évangélique.
DÉFIS POUR LA PRIÈRE
1. Les grandes figures de la Réforme, Calvin et Zwingli, ont mis à jour et expliqué les vérités de la Bible sur le territoire suisse, mais très peu de personnes manifestent actuellement un intérêt réel pour comprendre ce qu’est le véritable christianisme.
Richesse, confort, indifférence et une vague religiosité sont devenus la norme. Les bouleversements socio-politiques de la fin du 20ème siècle ont entraîné une crise d’identité et la peur de l’incertain chez beaucoup de personnes. La jeune génération se tourne plutôt vers les religions orientales et l’occultisme. Beaucoup de personnes qui ont été baptisées enfant n’ont plus aucun lien avec une église, et le nombre de membres des églises protestantes et catholiques a été divisé par deux ces 35 dernières années. Prions pour que les Suisses trouvent la vraie voie en Jésus, et que la nation soit visitée à nouveau par le
Saint Esprit.
3. Dans les cantons catholiques (prédominants au sud et au centre du pays), le modeste témoignage évangélique commence à grandir. Les préjugés centenaires à l’encontre des protestants et les monopoles religieux sont en train d’être brisés. Prions pour que beaucoup puissent accéder à une relation personnelle avec Jésus, et trouver l’assurance du salut. Prions aussi pour que la communion soit réelle et vivante entre croyants, dans chaque communauté.
4. Les jeunes semblent de plus en plus éloignés des églises, ce qui entraîne de sérieuses conséquences pour l’avenir. Prions pour :
a) L’évangélisation parmi les jeunes, notamment par : Campus pour Christ
International, OM, JEM, BESJ (Jungschar).
b) Les ministères spécifiques envers la jeunesse :
– La Ligue pour la Lecture de la Bible, dans les écoles et les camps de jeunes.
– La Fédération pour l’Evangélisation des Enfants (CEF) possède un centre international de formation à Kilchzimmer.
– Dans les universités, on trouve 50 groupes francophones du GBU et de nombreux groupes germanophones VBG. Pour beaucoup d’étudiants, la vie n’a aucun sens, et il y a parmi eux beaucoup de suicides et d’abus de drogues.
c) L’église ICF à Zurich a grandi et a fait lever une vague de nouvelles assemblées.
Prions pour le développement spirituel de ce mouvement.
5. La formation biblique est assurée par un certain nombre d’institutions. Après leurs
études bibliques, des chrétiens sont partis travailler pour Dieu dans le monde entier.
Prions pour les institutions les plus importantes :
a) Les séminaires germanophones : FETA Bâle – TDS Aarau – TSC St Crischona – TS Bienenberg – BS Beatenberg – Institut für Gemeindebau und Weltmission (IGW) –
Les Ecoles bibliques francophones : Emmaüs – Institut Biblique de Genève – IBETO
(Pentecôtiste) – JEM –
Prions pour que ces instituts forment des personnes spirituellement fortes, qui puissent amener la bénédiction et le réveil en Suisse. Le nombre d’étudiants est souvent en régression dans ces centres de formation. Prions pour que ces institutions soient flexibles et incisives face à la nouvelle génération, et qu’ainsi, beaucoup soient appelés et équipés pour le service.
(information prise du livre « Flashes sur le monde de la Francophonie » d’après le livre de Patrick Johnstone et Jason Mandryk, dont la traduction a été faites sous la direction de Pascal Bonnaz, et qu’on peut trouver sur leur site http://www.mission-amf.org/ ainsi que sur les statistiques de l’observatoire de la langue Française, branche de l’organisation international de la Francophonie)