Pourquoi ce passage qui parle ainsi de détails qui semblent peu important? Je pense qu’il nous démontre l’aspect personnel de cette lettre.
J’apprécie grandement ce passage car il parle de la réalité de la vie. Nous ne vivons pas dans les nuages mais devons avoir les deux pieds sur terre.
Paul parle donc ici de relation difficiles, de besoins physiques. Ces choses qui font parties de la vie pour tous… même pour Paul!
Nous pouvons lire les épreuves de cet apôtre, que Dieu a choisi pour écrire une grande partie du Nouveau Testament. D’autres croyants qui l’ont délaissés, trahis. Qui lui ont fait mal! Il nous apprend ici, comme à Timothée, l’attitude à laquelle nous devons arriver des fois.
– Faire connaître ses tristesses et ses besoins. Cela représente de l’humilité, et Paul, qui a combattu toute sa vie son propre orgueil, démontre ici une humilité qu’il a appris de façon difficile.
– Faire connaître aux fidèles la méchanceté de certains, pour les protéger de ces personnes. Il n’y a aucun avantage à cacher le péché et représente même une irresponsabilité envers les autres qui pourront être blessés.
Donc; même si ça fait mal d’être blessé par des gens et des fois des gens près de nous, même des frères, même si la méchanceté des autres reste un péché pour eux (Dieu les jugera):
– Merci Seigneur pour ceux qui me rejettent car j’apprends l’humilité.
– Merci Seigneur pour ceux qui me font mal car j’apprends la responsabilité de mes actions.
2 Timothée 4.9-15
Tâche de me rejoindre au plus vite, 10 car Démas m’a abandonné par amour pour le monde présent et il est parti pour Thessalonique, tandis que Crescens est allé en Galatie et Tite en Dalmatie. 11 Luc seul est avec moi. Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère.12 Par ailleurs, j’ai envoyé Tychique à Ephèse. 13 Quand tu viendras, rapporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus et les livres, surtout les parchemins. 14 Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal. Le Seigneur le traitera conformément à ses actes. 15 Méfie-toi aussi de lui, car il s’est fortement opposé à nos paroles.