Et voilà que s’achèvent les dernières paroles d’enseignement de Jésus. Maintenant, il va faire la plus grande œuvre qui soit! Donner sa vie pour moi, toi, chacun.
Incroyable ?
« Voyez, contempteurs, soyez étonnés et disparaissez; Car je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait. » Actes 13.41
Ici, contempteur veut dire « ceux qui ont du dédain pour… » ou arrogants.) Luc, qui a écrit les « Actes des Apôtres » fait référence à Habakuk 1.5
Incroyable, mais vrai!
Il y a la vérité de cette œuvre, mais sa compréhension profonde sera maintenant enseignée par celui qui vient: « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » vs26
À qui Jésus envoie-t-il ce consolateur ? Seulement les érudits, les théologiens, ceux que les hommes nomment, ou qui se disent eux-mêmes, « hommes de Dieu » ? Ou bien chacun qui connaît Jésus et est connu de Lui ?
La réponse est simple, évidente, à celui qui a le Saint-Esprit, le consolateur qui habite en Lui. Tu as tout ce qu’il faut pour apprendre de lui directement, toi qui l’aimes ? Et si tu en doutes … qu’est-ce que tu attends pour lui donner ton cœur afin qu’il éclaire ta tête !
Jean 14.25-31
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s’alarme point. Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi. Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi; mais afin que le monde sache que j’aime le Père, et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici.
Choses difficiles à comprendre :
Ce passage est simple et ce que Dieu désire m’enseigner est simple à comprendre… il va habiter en moi, si je lui donne ma vie, pour qu’il en fasse ce qu’il veut.
Mais il y a dans ce passage, et dans toutes les écritures des choses difficiles à comprendre. Graduellement, Il nous enseignera et ma compréhension augmentera, pour comprendre ces choses difficiles. D’ailleurs Jean nous aidera à comprendre plusieurs de ces choses dans sa Première épitre, nous y reviendrons.
En attendant, n’oublie pas que certaines choses resteront impossibles à comprendre, comme Dieu Lui-même. Car comprendre veut dire, saisir, englober, et Lui est impossible à saisir, englober. Et un exemple de ceci nous est encore donné dans ce texte : « car le Père est plus grand que moi ». Qu’est-ce qui est plus grand que ce qui est infini ? RIEN ! Cette simple phrase, « plus grand que l’infini » n’a aucun sens, car l’infini n’a pas de limite, par définition. Et ne laissons pas nos principes mathématiques bien simples, limiter Dieu lui-même.
Donc, n’essaie même pas de comprendre comment Le Père peut être plus grand que Jésus. Lis simplement en admiration de sa grandeur, et laisse ton cœur être ébloui de Sa Grandeur. Voici le moment d’arrêté de te servir de ton petit cerveau, mais de laisser ton cœur s’élargir, pour recevoir Dieu et les hommes (2 Corinthiens 6.12-13).