Beaucoup a été dit sur ce passage et il a été utilisé de toutes sortes de façon pour lui faire dire ce qu’on voulait. Ce matin, ce qui ressort pour moi, ce qui crie quand je lis ce passage c’est : « Si Dieu a à coeur ta famille, pourquoi ne ferais-tu pas de même ! » Que ce soient tes enfants, ton conjoint, croyant ou non. Ils sont tous aimés de Dieu et il l’a démontré en mourant pour eux aussi.
Maintenant comment puis-je, moi, démontrer que je les aime ? Peut-être en commençant par quelque chose qui n’est plus une valeur de notre société, mais sans quoi il n’y aura pas de famille, il n’y aura pas de « maison », voici la fidélité.
Le mot qui est utilisé en grecque pour famille est en réalité maison. Une maison est un endroit unique ou tous vivent. Un endroit qu’on partage. Un endroit qu’on entretient et améliore. Un endroit ou il fait bon vivre et revenir. Un endroit qu’on peut même transférer à nos enfants. Je sais que ce n’est plus le cas dans notre société. Peut-être qu’en perdant nos maisons nous avons aussi perdus nos familles ?
Et ce n’est pas la richesse d’une maison qui en fait la beauté, mais la présence d’une famille unie, ou l’amour est le facteur unificateur.
Michèle et moi avons le privilège d’être dans la même maison depuis 1986, à trois maisons de celle de mes parents où nous sommes arrivés en 1968. Ce n’est pas la plus belle des maions et il n’y a pas une pièce qui n’a pas eu un problème et que j’ai dû réparer. Mais lorsque toute la famille y est présente, c’est le bonheur.
En ne voulant plus être attaché à un endroit, on n’a plus d’endroit où revenir !
Et oui, il va y avoir des tuyaux qui vont couler, des entrées à pelleter (Plutôt au Québec!), des réparations d’urgence et d’autres d’entretien, des dépenses à payer. Mais n’est-ce pas en travaillant ensemble à la réparation d’une maison, qu’on apprend à avoir une famille ? En travaillant ensemble à la réparation d’une famille qu’on a le bonheur ?
Il serait bien que l’on puisse goûter au bénéfice de posséder une maison … ! Pour cela, commençons par chercher quels tuyaus coulent aujourd’hui, dans ma famille, et que l’on pourrait réparer pour garder notre famille.
1 Corinthiens 7.10-24
A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis: Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme? Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les Églises. Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis, qu’il demeure circoncis; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas esclaves des hommes.