Ici l’auteur nous parle d’être efficace sans essayer constamment de remettre en question… « parce que moi je pense savoir mieux » !
Premièrement, quand il est dit : « …laissant les éléments de la parole de Christ… », cela ne diminue pas leur importance, mais nous encourage simplement à décider d’agir maintenant selon ce que l’on a compris, l’essentiel (à la fin de ce texte, bref résumé de l’essentiel). Comme quelqu’un qui apprend les fondements de son métier et ensuite doit le mettre en pratique. On pourrait dire :
– Quitte la salle de classe et va travailler ou produire.
– Arrête de parler et agis, selon les paroles.
– Tu as appris ? Maintenant, mets-le en pratique.
– C’est bien beau la théorie, mais maintenant il faut travailler.
Il n’est pas non plus question ici de mettre en pratique la loi comme vivant par elle, car il a été démontré que nous ne pouvons la mettre en pratique dans sa totalité et pour cela nous étions ainsi maudits. « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.» Galates 3.13
Voici deux passages, parmi tant d’autres, qui expriment ce besoin de « pratique après la théorie » :
« Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances. » Esdras 6.10
« mettez en pratique la parole de ne vous bornez pas à l’écouter » Jacques 1.22
Il n’est pas non plus question d’être parfait. Ce serait de l’orgueil et croire que je peux par moi-même faire ce qui n’est possible qu’à Dieu. Mais « tendre » vers ce qui est parfait. On appelle aussi cela, la sanctification, c.-à-d. marcher vers la perfection. Et Jean nous parle de ce qui est parfait… l’amour. Mais nous y reviendrons une autre fois.
Donc, sortons de la salle de classe et allons travailler à notre perfection, en mettant en pratique les fondements.
Quelque chose de particulièrement difficile dans notre société qui aime « réinventer la roue ». La bureaucratie est un exemple de cette mentalité, où il n’y a pas vraiment de but à atteindre, car si nous finissons par être efficace, peut-être que je n’aurais plus ma place, dans ce système. Je me rends ainsi indispensable en questionnant encore et encore, et souvent en trouvant des questions que je suis le seul à pouvoir répondre.
Les plus vieux d’entre nous vont se souvenir « les dix travaux d’Astérix » ! Je l’ai expérimenté, car j’ai vécu deux ans dans le royaume de la bureaucratie (la France) et c’était pénible ! (La France n’était pas pénible, mais sa bureaucratie)
Un peu comme ces professeurs qui changent toujours les règles, ou les livres de classe. Enseigner une nouvelle façon d’apprendre 1+1=2 ! Mais apprendre à compter doit avoir une utilité, une mise en pratique. Il faut quitter les mathématiques pour faire de la comptabilité !
Mettons donc notre orgueil de côté, car c’est sur cela que nous serons jugés et sur lequel nous trébuchons constamment, comme ce maître de l’orgueil, Satan, qui a voulu remettre en question le fondement de base : Dieu est Dieu!
Appuyons-nous donc sur les fondements, et courons vers le but pour tendre à cette perfection, que nous n’avons pas atteint. Mais il y a un obstacle. MOI! OK, je dois me rappeler constamment cette phrase :
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement… »
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement… »
« tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement… »
J’ai compris la théorie, maintenant on y travaille !
Ce que nous avons appris, ou les fondements de la foi :
– Renoncement aux œuvres mortes – Le principe des œuvres et de la loi était un principe de mort pour moi, et j’y renonce, acceptant le sacrifice de Jésus pour moi qui seul me donne le pardon et la vie éternelle.
– La foi en Dieu – Je crois que Dieu a agi, en me créant, en mourant pour moi à la croix et en m’enseignant à être parfait, jour après jour.
– La doctrine des baptêmes – Qui exprime le lavement des péchés et la nouvelle vie en Christ et par le Saint-Esprit.
– L’imposition des mains – Un croyant voulant servir sera recommandé, par ces frères, à Dieu et aux autres.
– La résurrection des morts – Notre espérance est dans la connaissance que nous ressusciterons un jour.
– Le jugement éternel – Tous plieront le genou pour le jugement. Maintenant, en acceptant le paiement de Christ pour moi ou un jour, au jugement final, en acceptant la conséquence du jugement Divin.
Hébreux 6.1-8
C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, (6:2) de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu.