L’introduction nous dit qui est l’auteur de ce passage… l’Eternel. Vouloir comprendre ce texte comme venant de Joël est une grosse erreur. Joël n’est que celui qui transmet la parole de l’Éternel.
Ici nous avons toute une analogie entre son peuple qui est frappé comme une vigne. Il parle aux ivrognes, i.e. ceux qui utilisent le fruit de la vigne pour s’enivrer plutôt que d’être une bénédiction pour tout le peuple. Le peuple qui devait être une bénédiction pour tous, est maintenant utiliser par certains seulement, i.e. les dirigeants du peuple, ceux qui devraient lui montrer l’exemple, le chemin à suivre.
Quel malheur, quand ceux qui doivent montrer le chemin ne font qu’utiliser les gens à leurs propres fin. Quand nos dirigeants de pays, compagnie, d’églises, « s’enivrent » en utilisant le peuple, ces brebis que Dieu leur a confiées, pour satisfaire leur propre ventre, leurs passions mauvaises et corrompues… comme des ivrognes. « Réveillez-vous… »
Joël est appelé à se lamenter! Un appel est fait: Écoutez ceci… prêtez l’oreille… Racontez-le à vos enfants… (et eux) à leurs enfants…
Il y a un temps pour écouter, raconter, pour que le peuple trouve sont réconfort dans l’avenir car il agira celui qui est le juge de tous… Je veux raconter l’espoir. Ou me réveiller si je suis un « ivrogne »!
Joël 1:1-10 – 1 Parole de l’Eternel adressée à Joël, fils de Pethuel.
2 Ecoutez ceci, anciens, prêtez l’oreille, vous tous, habitants du pays! Est-il déjà arrivé quelque chose de pareil durant votre vie ou celle de vos ancêtres? 3 Racontez-le à vos enfants, que vos enfants le racontent à leurs enfants et leurs enfants à la génération qui suivra! 4 Ce qu’a laissé la chenille, la sauterelle l’a dévoré; ce qu’a laissé la sauterelle, le grillon l’a dévoré; ce qu’a laissé le grillon, le criquet l’a dévoré. 5 Réveillez-vous, ivrognes, et pleurez! Vous tous, buveurs de vin, lamentez-vous parce que le vin nouveau vous est enlevé de la bouche! 6 En effet, un peuple est venu fondre sur mon pays. Il est puissant et innombrable. Il a les dents d’un lion, les mâchoires d’une lionne. 7 Il a dévasté ma vigne, il a ravagé mon figuier, il l’a dépouillé, abattu. Les rameaux de la vigne ont blanchi. 8 Lamente-toi, comme la jeune femme qui s’habille d’un sac pour pleurer le fiancé de sa jeunesse! 9 Les offrandes végétales et liquides ont disparu de la maison de l’Eternel; les prêtres, les serviteurs de l’Eternel, sont dans le deuil. 10 Les champs sont dévastés, la terre est attristée, car les blés sont détruits, le vin nouveau est perdu, l’huile est desséchée.