Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Rétablir la joie?!

image_pdfimage_print

Il est un peu difficile de comprendre ce que dit Paul car c’est comme écouter quelqu’un qui parle au téléphone.  On n’entend qu’une partie de la conversation!

Paul écrit à l’église de Corinthe avant de venir les voir.  Il leur donne des instructions sur la façon de régler leurs conflits, et un conflit en particulier, avant son arriver.  Il semble, que quelqu’un est fait du mal à Paul et qu’il ait été repris pour ses actions.  Mais le pardon est difficile à venir de la part de l’église envers cette personne.  Paul les exhorte donc à lui pardonner et à le consoler.  « Le consoler » nous démontre que cette personne éprouve une tristesse et un sincère remord pour ses actions.  La tristesse de mes fautes, le remord est essentiel au pardon.  Il y aurait tant à dire sur le pardon, mais c’est ici un pardon qui rétabli le fautif dans sa condition précédente, i.e. un ami et un frère.  Mais ce pardon ne peut exister que par une reconnaissance de sa faute, une sincère tristesse.  Mais si la tristesse est là, je n’ai AUCUNE excuse de ne pas pardonner.  Et c’est la douce réprimande de Paul ici au Corinthiens, qui ont du mal à pardonner.  Paul, qui est celui qui a été blessé, pardonne, donc quel raison ont-ils de ne pas pardonner?  AUCUNE

Beaucoup d’entre nous vivons dans cette condition de refus de pardon.  Le résultat?  Il n’y a plus de repos d’esprit, qui est essentiel ma vie.  Il m’enlève la capacité d’aimer et servir… il détruit ma joie!  Paul dit même qu’il lui est impossible de servir alors que le Seigneur lui a ouvert un porte claire de service.  Combien d’entres-nous croyons servir Dieu tout en ayant gardé de l’amertume, en ayant refuser le pardon?!

Qui n’ai-je pas pardonné, parmi ceux qui m’ont fait du mal et s’en sont repentis?  Pour qui, l’amertume envers eux, me ronge-t-elle et détruit-elle même ma joie?  Pour qui ai-je besoin du pardon qui rétablit la joie?

2 Corinthiens 2.1-13  – Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse. Car si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui qui est attristé par moi? J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est la vôtre à tous.C’est dans une grande affliction, le cœur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous soyez attristés, mais afin que vous connaissiez l’amour extrême que j’ai pour vous.  Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer. Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre, en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive. Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui; car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. 10 Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ, 11 afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins. 12 Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l’Evangile de Christ, quoique le Seigneur m’y ait ouvert une porte, je n’eus point de repos d’esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère; 13 c’est pourquoi, ayant pris congé d’eux, je partis pour la Macédoine.

 

Partager
Partager