Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Rien à me vanter, rien à me réjouir !  Jean 19.31-42

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Et voilà que Jésus est déclaré mort par ceux qui le gardent, et même après sa mort, les prophéties continuent de s’accomplir à son sujet.  Mais toute l’importance de cette mort en est le paiement pour moi.  C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les croyants prennent le pain et la coupe ensemble le dimanche.  Pour annoncer sa mort!  Sa mort pour moi ! (1 Corinthiens 11.26)

Ce qui me frappe dans ce texte est l’attitude de ses disciples.  Tristes, abattus, impuissants.  Comme ce Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des juifs !  Cette attitude des croyants à la croix est une belle illustration de l’attitude de tout disciple de Christ, face à la croix.  La croix n’est pas une démonstration de la force du disciple, mais de son impuissance.  Une reconnaissance de ma faiblesse et de son sacrifice pour moi.  Oui, tel est le cas pour moi quand je regarde à la croix.  

Impuissant, même face à mon péché !  Comme Joseph d’Arimathée, je pèche dans le secret, aussi par crainte des « hommes » !  (Eh oui, certains pèchent devant tous et sans honte, mais ceux-là n’ont pas compris la honte de la croix, et nous en parlerons une autre fois).  Il y a donc une joie de la résurrection et elle représente Sa victoire sur la mort… mais la croix ?  Elle représente ma défaite, mon péché pour lequel j’ai honte et me cache.  Lorsque je porte ou présente ce symbole, il expose ma honte. 

Et c’est là le sens du pain et de la coupe… la reconnaissance de mon impuissance, de son sacrifice, qui n’a été nécessaire que par ma faute.  Il est mort pour que je vive !  

Et à tous ceux qui se réjouissent de la croix, il est temps de comprendre que la bonne nouvelle de la résurrection passe par la mauvaise nouvelle de mon péché.

Rien à me vanter !  Oui Joseph, je me cache comme toi, et je reconnaitrai ma faute, encore et encore, par le « pain et la coupe » jusqu’à son retour.

 

Jean 19.31-42

Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, -car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, -les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi. Ces choses sont arrivées, afin que l’Écriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera brisé. Et ailleurs l’Écriture dit encore: Ils verront celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus. Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs. Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche.

 

Pour aller plus loin:

Le « pain et la coupe » n’est pas une annonce à tous que je suis chrétien et son disciple.  Cette annonce, c’est une autre partie de la vie du croyant, c.-à-d. le baptême, une identification du disciple à son maître et la reconnaissance de Sa victoire pour moi.  Au baptême, il reconnaît devant tous qu’il croit que ce sacrifice l’a lavé de son péché.  (C’est d’ailleurs pour cette raison que le baptême d’un enfant n’a pas de sens face au message Biblique.)

Donc, le « pain et la coupe » et le baptême.  Deux annonces différentes:

       Le baptême, qui annonce que je suis sauvé par sa mort sur la croix, mais premièrement le « pain et la coupe » qui annoncent que je l’ai crucifié, par mon péché.

       Le baptême qui annonce que je vis pour lui (mon engagement) et le « pain et la coupe » qui annonce qu’il est mort pour moi (mon salut). 1 Pierre 3.21

       Le baptême qui annonce la joie pour moi de servir, le « pain et la coupe » la tristesse pour moi de son sacrifice.

       Le baptême qui annonce ma mort et ma résurrection en Lui.  Le « pain et la coupe » annonce sa mort et sa résurrection pour moi.  Romains 6.4

 

Puis-je me baptiser encore ?  Certainement !  Comme prendre le « pain et la coupe ».  Pas une fois dans ma vie, une fois par mois, ou un fois par semaine, mais à chaque instant, comme tout disciple, qui reconnaît qu’il m’a sauvé, et de quoi il m’a sauvé.  Par commodité et habitude, plusieurs le font une fois par semaine, mais c’est à chaque moment que je veux m’en souvenir, et l’exprimer, jusqu’à son retour !

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