Il est difficile de comprendre l’état d’âme du paralytique lorsqu’on est en santé. La santé et la capacité de travailler normalement est une richesse qu’on prend pour acquise. Quand on perd cette santé il y a plusieurs étapes qui ressemblent aux étapes reliés à la perte d’un être chère dans la mort, les dernières étapes étant l’acceptation et la reconstruction. Par contre il n’y a jamais d’oublie et dans ce sens il y a toujours un espoir (ou presque toujours). Mais sur quoi peu se base l’espoir d’un paralytique qui croit en Dieu, d’un malade qui croit en Dieu?
Bien sûr il y a le questionnement des motifs profonds de sa condition. Qu’est-ce que j’ai fait qui mérite cela, qu’elles sont mes fautes devant Dieu, mes péchés qui m’emmène à ce jugement, qu’est-ce que je dois apprendre de cela, que dois-je changer, que puis-je faire pour être acceptable devant Dieu, porterais-je le poids de mon péché pour l’éternité, etc… ?
Je ne peux comprendre la condition d’un paralytique mais tant de temps à penser à ces choses!
On voit ici que Jésus peut connaitre le coeur de l’homme et ses pensées (vs 8). Je ne peux comprendre non-plus mais je vais essayé de comprendre la joie, la satisfaction, le soulagement de ce paralytique à qui sa question la plus profonde et douloureuse est répondu: « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »!! WOW
Il vient un temps, pour celui qui a la foi comme cet homme, ou ce n’est plus la conséquence (pour moi) qui importe mais la condition qui a pu m’amener à la conséquence. Où ce n’est plus la mort qui est le sujet de mes préoccupations mais mon péché qui permet que la mort existe. Là est le coeur repentant. C’est là que je veux me trouver. C’est là que je peux entendre la voix de mon Dieu qui me rappelle mon pardon par LUI.
Ce paralytique a fait tout ce qu’il pouvait… il a satisfait Dieu par sa foi.
Seigneur, que je puisse te satisfaire aujourd’hui.
Marc 2.1-12
1 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison,
2 et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole.
3 Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.
4 Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.
5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.
6 Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux:
7 Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?
8 Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit: Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos coeurs?
9 Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche?
10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
11 Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
12 Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil.