Il y a un temps pour les réjouissance et un temps pour les pleurs!
Ici le peuple lisent la loi et réagissent en pleurant! Mais Néhémie, Esdras et les Lévites leurs disent: « Arrêtez de pleurer en réalisant votre stupidité mais plutôt, réjouissez-vous en réalisant la grâce de Dieu » (c’est ma lecture de ce qu’ils ont dit! 😉
Il y a d’autres moments où tu dois oublier les rires et pleurer! C’est jours-ci sont de ces moments où il est temps de considérer la douleur de ceux qui sont près de nous (je fais référence à ce qui s’est passé à Nice, et d’autres événements tristes autour de nous. Quand la méchanceté de l’homme fait ses ravages!
Le problème est quand nos pleurs et nos rires sont mal placées. Et spécialement pour un enfant de Dieu, pour quelqu’un qui dit avoir la foi! C’est le temps d’arrêter de me plaindre sur mon sort, de jouer au martyr, comme si ma vie en était une de sacrifice et de reniement (je parle à ceux qui se disent chrétiens). NON! UN s’est sacrifier et c’est pour moi, et parce que je n’étais pas capable d’avoir d’amour pour mon prochain. Il s’est sacrifier pour me donner la vie, mais pas une vie de plainte sur mon sort, mais une vie qui peut faire une différence pour les autres!!
Aujourd’hui, l’autre souffre et il est temps de pleurer avec lui. Alors que les gens en Amérique parlent du danger d’aller en France « faire du tourisme », il est temps que les croyants aillent en France pleurer avec ceux qui souffre… et la même chose pour l’Amérique quand elle souffrira… ou l’Afrique qui souffre à tout moment, et l’Asie, et l’Inde… etc…
C’est pas le temps d’avoir peur (pas pour le croyant… il a la vie éternelle!) mais c’est le temps d’être triste, de pleurer avec ceux qui souffrent… ceux qui ont perdu un membre de leur famille par l’action d’un homme fou, méchant!! Pas de parler mais pleurer… Donc je me tais… 🙁
Pour aller plus loin:
Faisons comme les amis de Job, jusqu’à ce qu’ils ouvrent la bouche. Ils sont un exemple de ce que nous devrions probablement faire maintenant… arrêter de parler et pleurer: « Trois amis de Job, Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama, apprirent tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Ils se concertèrent et partirent de chez eux pour aller le plaindre et le consoler! Ayant de loin porté les regards sur lui, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent la voix et pleurèrent. Ils déchirèrent leurs manteaux, et ils jetèrent de la poussière en l’air au-dessus de leur tête. Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande. »
Néhémie 8:9-18
Le gouverneur Néhémie, le prêtre et scribe Esdras et les Lévites qui donnaient des explications ont dit à l’ensemble du peuple: «Ce jour est un jour saint pour l’Eternel, votre Dieu. Ne prenez pas le deuil et ne pleurez pas!» En effet, le peuple tout entier pleurait à l’écoute des paroles de la loi. 10 Ils ont ajouté: «Allez manger un bon repas et boire des liqueurs douces, en envoyant des parts à ceux qui n’ont rien préparé, car ce jour est un jour saint pour notre Seigneur. Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l’Eternel qui fait votre force.» 11 Les Lévites calmaient tout le peuple en disant: «Taisez-vous, car ce jour est saint. Ne soyez pas tristes!»12 L’ensemble du peuple est donc allé manger et boire, envoyer des parts à d’autres et s’adonner à de grandes réjouissances. Ils avaient en effet compris les paroles qu’on leur avait exposées.
13 Le deuxième jour, les chefs de famille de tout le peuple ainsi que les prêtres et les Lévites se sont rassemblés auprès du scribe Esdras pour qu’il leur indique le sens des paroles de la loi. 14 Ils ont trouvé écrit, dans la loi que l’Eternel avait prescrite par l’intermédiaire de Moïse, que les Israélites devaient habiter sous des tentes pendant la fête du septième mois 15 et faire entendre un message dans toutes leurs villes, tout comme à Jérusalem, pour ordonner: «Allez chercher à la montagne des branches d’olivier, d’olivier sauvage, de myrte, de palmier et d’arbres touffus pour faire des cabanes, conformément à ce qui est écrit.» 16 Alors le peuple est allé chercher des branches et ils se sont fait des cabanes sur le toit de leurs maisons, dans leurs cours, dans les parvis de la maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux et sur la place de la porte d’Ephraïm.17 Toute l’assemblée des Juifs revenus de déportation a fait des cabanes et ils y ont habité. Depuis l’époque de Josué, fils de Nun, jusqu’à ce jour-là, les Israélites n’avaient jamais célébré une pareille fête et il y a eu de très grandes réjouissances.
18 On a lu dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jusqu’au dernier. On a fait la fête pendant 7 jours, et le huitième il y a eu une assemblée solennelle, conformément à la règle.