Comme nous l’avons vu hier, Jésus donne l’exemple. Le maitre n’a pas juste parlé, il a agi !
« …le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre (apôtre veut dire en grec celui qui est envoyé) plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. » vs 16-17
Et voilà la recette du bonheur pour le croyant sur terre.
Tu as sûrement d’autres recettes si Jésus n’est pas ton maître. Et l’on pourra savoir si Jésus est ton maitre à la façon dont tu traites les autres et conçois le service. La recette de ce monde est : « Si on me sert je serai heureux et plus j’ai de serviteurs, plus je suis grand et heureux. » Pas de problème, c’est ton choix de recette du bonheur, et profites-en, car la vie est courte !
Mais si tu as reconnu Jésus comme ton sauveur, si tu es connu de Jésus, et bien alors, servir l’autre est la recette du bonheur. D’ailleurs, le paradis sera un endroit où l’on « … se servira les uns les autres… ». Je crois personnellement que plus tu auras appris de ton maitre et mis en pratique le service sur terre, plus tu pourras servir au ciel. Celui qui veut se faire servir avant de servir (un autre mot qui décrit cela est « égoïsme ») n’aura pas sa place dans cet endroit. Commençons donc à faire ce qui demande un effort ici sur terre, mais qui viendra naturellement pour l’éternité.
Et n’inversons pas non plus les choses, en tant que serviteurs de Christ et des hommes ! Certains attendent, d’être heureux pour servir, avoir beaucoup pour donner un peu ! Non, il faut donner premièrement et tu recevras ensuite… rien d’autre que la joie d’avoir donné ! Rien d’autre ? C’est bien assez. Mon sauveur m’en a donné l’exemple. Il a donné premièrement sa vie, et il a maintenant la joie que j’ai la vie éternelle et de me voir pour l’éternité. Et si mon don d’aujourd’hui, même petit, avait une répercussion éternelle… ma joie serait éternelle !
Il ne faut pas attendre d’être heureux pour servir, mais c’est servir qui me rendra heureux.
Jean 13.12-20
Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit: Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m’appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. Ce n’est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que j’ai choisis. Mais il faut que l’Écriture s’accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain A levé son talon contre moi. Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé.