Voici donc le dernier des trois obstacles. Dieu désire parler, mais je ne veux pas écouter, car je veux être celui qui parle et que tous écoutent.
Il y a plusieurs années je me souviens d’un film qui avait pour titre « je ne sais rien, mais je dirais tout ! » Bien sûr, un titre ironique pour un film comique. Mais en vérité je suis comme cela, et ce n’est pas drôle du tout. Vous savez cette personne qui parle tout le temps dans un groupe. Tout le monde sait qu’il ne connait rien et devrait se taire et écouter, mais comment le convaincre qu’il n’est pas le nombril du monde ?
Eh voilà où nous en sommes avec notre refus d’entendre. Nos pères (en parlant des prophètes qui ont parlé aux peuples israélites) ont refusé les oracles sur la terre, mais nous maintenant nous refusons d’entendre, « celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre ». Et maintenant, il ébranlera aussi les cieux.
Lorsqu’il aura fini d’ébranler tout ce qui est ébranlable, par sa Parole, il ne restera plus que ce qui est inébranlable, ce royaume qu’il a créé pour nous, moi et Lui, car il me veut dans ce royaume.
Si seulement je pouvais me taire et écouter Sa Parole avec piété et crainte ? Seigneur, aide-moi à me taire pour t’entendre.
Hébreux 12.25-29
Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle; car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent d’entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, (12:29) avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant.
Un rappel du chapitre 12 s’impose ! (pour ceux qui comme moi, ont tendance à oublier)
Je marche sur une mauvaise voie, la voie de la mort. Dieu désire corriger mon chemin pour me donner la vie et faire de moi un témoin de sa bonté. Mais il ne forcera pas mon choix. Paul m’avertit de trois refus possibles :
– Le refus de la paix. (Hébreux 12.9-15) En conservant ces pensées, cette amertume qui rejoint mon cœur et pollue mon âme et l’âme des autres. Cette amertume qui me sépare de Lui, au lieu d’être séparée pour Lui (c’est la définition de saint – mis à part).
– Le refus de la lumière. (Hébreux 12.16-24) En conservant ces actions honteuses du monde, par désir de satisfaire ma chair, cette convoitise qui salit mon corps et m’empêche d’approcher du Dieu Saint.
– Et finalement, le refus de la Parole. (Hébreux 12.25-29) En conservant mon orgueil qui me pousse à parler sans arrêt pour me montrer le plus important. Mon refus d’entendre Sa Parole qui a créé un royaume pour moi.