Je n’aime tellement pas me soumettre, obéir sans réfléchir, être un esclave ! Et pourtant, le péché… je m’y soumets, je lui obéis sans réfléchir, j’en suis esclave, par choix ! Comment est-ce possible ?
Quand est-ce que je suis comme cela ? Vous ne pouvez pas le savoir. Vous en avez une petite idée lorsque vous en subissez les conséquences, mais en général, je ne le montre pas. Je suis comme ces politiciens qui veulent faire croire à tous les électeurs qu’ils sont là pour eux, mais aussitôt qu’ils sont élus, ils deviennent des monstres.
Ma bonne nouvelle est ici : J’étais esclave du péché et de ses conséquences. Une mort éternelle pesait sur mon âme et je me savais séparé de Dieu pour l’éternité, ce qui représente l’enfer, séparé de tout ce qui peut y avoir de bon ! Mais, suite à ma repentance, à l’acceptation de Son sacrifice, son paiement pour moi, j’ai été libéré de la mort. Je l’ai choisi comme mon maître et quel bonheur. Comme cet esclave d’Exode 21 qui choisit de rester esclave de ce bon maître.
Finalement, il n’y a pas de liberté, mais un choix de son maître. Maître de celui qui me détruit ou celui qui m’aime jusqu’à donner sa vie pour moi. Oui, le choix peut-être le mien et, au bout du compte, je subirai l’esclavage que j’ai choisi. Ma décision aura une conséquence à long terme. Il n’y a pas de pure liberté, mais il y a un esclavage pur.
Mais là est la tristesse dans mon cœur maintenant, par l’horreur de mes choix de péché maintenant que j’ai été libéré de la conséquence de mon péché. Avant, je péchais, en blessant les autres, mais une conséquence m’attendait. Maintenant, pourquoi est-ce que je pèche, je fais mal, sachant que je ne serai pas puni ? Comment puis-je profiter de la grâce de Dieu, et continuer de blesser les autres, maintenant que j’ai été sauvé ? Mon cœur est-il si méchant ?
Seigneur, aide-moi à comprendre la beauté de ma liberté en toi, et la laideur du péché. Que je ne retourne pas à cet esclavage qui me fait continuer de blesser les autres.
Tu as réuni l’amour et la justice que j’avais séparés par mon péché. Ne me laisse pas continuer dans cette voie de péché. Tu es mon maître, protèges ton serviteur, même de lui-même.
La question n’est pas d’être libre de tout, mais d’être libre de la méchanceté.
Romains 6.1-12
QUE dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection; Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises;