Voici une supplication de David que l’on ne peut relier à un événement particulier. Évidemment, ce roi sent le poids de la détresse face à des ennemis, mais il y a plus derrière ce texte que sa simple condition personnelle. En effet, plusieurs voient dans ce texte une expression prophétique de la souffrance de Jésus-Christ. Ce qui est particulier est qu’il n’y a aucune confession de la part de l’auteur. La simple souffrance du juste !
Peux-tu, par ce texte comprendre ce que ton Sauveur a accepté comme souffrance et angoisse, pour toi ? L’humiliation, le rejet, sans broncher.
Aujourd’hui, oublie tes difficultés et concentre-toi sur celles de Jésus durant la passion.
Psaume 22.1-11
1 () Au chef des chantres. Sur <>. Psaume de David. (22:2) Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné, Et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? 2 (22:3) Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; La nuit, et je n’ai point de repos. 3 (22:4) Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. 4 (22:5) En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais. 5 (22:6) Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus. 6 (22:7) Et moi, je suis un ver et non un homme, L’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. 7 (22:8) Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête: 8 (22:9) Recommande-toi à l’Éternel! L’Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime! – 9 (22:10) Oui, tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère; 10 (22:11) Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu. 11 (22:12) Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours!