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Quelle beauté que le dévouement de Paul pour l’Église, pour les païens, pour tout homme! Paul souffre pour eux et il s’en réjouit car il sait que c’est à leur avantage.
Serai-je capable aujourd’hui de souffrir pour un autre? Que ma perte soit son gain? Paul sera mon exemple aujourd’hui. Pas souffrir pour mon bien ou selon ma volonté mais pour l’autre, et cela veut aussi dire aussi, mettre ma volonté de côté, pour l’autre !
Seigneur, aide-moi à souffrir pour … aujourd’hui, de la façon suivante ! …
Si vous avez le temps vous pouvez lire ce qui suit sur la souffrance (après le texte Biblique). Mais c’est un peu long et vous allez sûrement en souffrir un peu. J’espère que ce sera à votre avantage! 😉
Colossiens 1.24-29
24 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église.
25 C’est d’elle que j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, afin que j’annonçasse pleinement la parole de Dieu,
26 le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints,
27 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire.
28 C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.
29 C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi.
La souffrance
Il y a plusieurs souffrances possibles. On ne parlera pas ici des souffrances « à cause » (dont je touche un mot à la fin) mais « pour ». Quand la souffrance n’est pas subie mais choisie!
1- La souffrance pour soi.
Quand je vais faire de l’exercice tout à l’heure pour mes épaules, je vais souffrir temporairement et volontairement pour en retirer un bénéfice… me sentir mieux. Je souffre pour en tirer un bénéfice. Ce qu’on appelle parfois en anglais le principe du « no pain, no gain ».
2- La souffrance pour les autres.
C’est une belle souffrance! Pas souffrir à cause des autres mais pour les autres. Elle représente ce qu’il y a de plus beau dans une action.
- Donner sa vie pour quelqu’un.
- Que ma souffrance puisse faire grandir un autre.
- Que ma perte soit le gain d’un autre.
C’est la conséquence de l’amour… d’un parent, d’un ami, etc., et quand elle se dirige vers tout homme, c’est divin.
3- La souffrance pour Dieu.
Je suis de ceux qui croient qu’elles sont totalement inutiles! À la limite, il pourrait y avoir une souffrance « pour » Dieu en obéissance à un sacrifice « pour » l’autre, mais cela voudrait dire que je ne suis pas prêt à souffrir pour l’autre, car je n’ai pas l’amour de Dieu pour les autres. Pas trop bon ! On voit ce genre de souffrance que l’on dit « pour Dieu », à travers l’histoire des religions. Comme si Dieu pouvait avoir un bénéfice à ma souffrance, comme si Dieu avait besoin de ma souffrance. Si votre dieu a besoin de vous, c’est un bien petit dieu et certainement pas mon Dieu, qui a plutôt souffert pour moi. Et je ne souffre pas non plus en réaction à son sacrifice, comme s’il y avait une façon de rembourser une dette!
(Ce n’est pas la souffrance dont Paul parle au verset 24. Jésus a souffert dans son corps à la croix et cette souffrance continue et se complétera par la souffrance de son corps qu’est l’église et dont Paul en est une partie. C’est pour cela qu’il parle de compléter les souffrances de Christ, et cela fait aussi partie du mystère qui ne peut être compris que par ses enfants, mais nous approfondirons une autre fois.)
Les souffrances « à cause » ne sont jamais belles.
J’en suis la cause :
En ce moment je souffre car mes épaules me font mal. La raison? Je n’ai pas fait mes exercices dernièrement et je subis la conséquence de ma paresse. Je souffre à cause de moi. Je peux avoir un cœur faible, ou un genou à remplacer, à cause de mon excès de poids, à cause de mon abus et mes excès de table, comme disent Pierre et Paul, et qui les place sur la même liste que les idolâtries criminelles ! En passant, beaucoup de chrétiens évangéliques ont en horreur la consommation d’alcool, et pendant qu’ils prêchent ces choses, tous peuvent être témoins de leur excès de table car ils sont plus gros, plus larges que la chaire devant eux ! Quelle hypocrisie… bonne introduction pour le prochain point.
Les autres en sont la cause :
Je peux souffrir à cause des autres et cela n’est jamais beau mais toujours le résultat de la méchanceté, l’égoïsme, l’orgueil, l’hypocrisie, etc., ce qu’on peut aussi considérer comme le péché d’un homme, le péché individuel.
L’homme en est la cause :
Ici on parle de la conséquence générale de l’action de l’homme. En résumé, le péché de l’homme, qui est là depuis Adam. Il a pour résultat, la maladie, la mort, les cataclysmes, la pollution, etc. Toutes les activités d’un monde qui se meurt. Elles sont « à cause » du péché amené dans le monde par l’homme dont j’en suis aussi coupable. Mais c’est un sujet bien trop important pour en parler ici si brièvement.
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