La foi permet d’aller au-delà de la loi et de la législation. La foi ne peut être dirigée par la loi. La foi nous libère de la loi. Et c’est ce que Paul nous explique ici, d’une certaine façon. Ce n’est pas la loi qui dicte la foi, mais la foi qui peut même dicter à la loi, ce qu’elle peut et ne peut pas faire. Cette foi peut déclarer juste celui qui est condamné par la loi… c.-à-d… MOI!
Il ne faut pas confondre la justice et la loi. La foi surpasse la loi, mais accomplit la justice. Paul nous rappelle l’importance de la foi et cela peu paraitre compliqué, car la foi vient du cœur, et ça ne se comprend pas, ça se reçoit par l’amour, par le cœur… pas le cerveau.
Des livres entiers ont été écrits sur ces sujets. Comment en parler en quelques lignes ? Eh bien, c’est une autre caractéristique de mon Dieu… il simplifie l’incompréhensible !
Rappelons-nous certains faits. La justice et l’amour peuvent être compris comme les deux faces d’une même pièce de monnaie. Ces deux éléments qui sont de Dieu ne peuvent être séparés. Il n’y a pas d’amour dans l’injustice et la justice est une expression de l’amour. Cependant, le péché est venu briser cette belle unité. Ce péché a tenté d’éliminer l’amour par son injustice. Il a tenté de fermer les yeux sur la justice envers l’autre en éliminant l’amour envers l’autre. En rejetant l’autre, il détruit l’amour qui s’exprime dans l’autre. La loi a donc été donnée pour établir les limites de ce péché. Cette loi pouvait limiter le péché, mais ne pouvait annuler son effet.
Maintenant, vient interagir la foi. Par la foi je sais qu’il est Dieu car il accomplit ce qui était impossible. Dieu démontre qu’il est Dieu, en faisant l’impossible. Sa puissance surpasse la loi, son amour surpasse la loi ! Ça c’est mon Dieu, mon espérance, ma foi. Dans une période et pour une génération rebelle, qui ne veut pas accepter la loi, on devrait voir plus de gens endosser la foi, car ma foi et au-dessus de la loi… hors la loi ! 😉
Romains 4.13-25
En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi. Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression. C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, (4:16) selon qu’il est écrit: (4:17) Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui fut imputé; c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.