Durant les derniers jours nous avons lu la méchanceté de certains et la bonté d’autres. Aujourd’hui, nous avons l’histoire d’un homme, Moïse, qui sera choisi de Dieu pour délivrer son peuple.
Ce n’est qu’à la fin du chapitre 2 que nous lisons que : « Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’Israël, et il en eut compassion. »
Qu’est-ce que j’apprends de personnel, en lisant l’histoire d’un peuple entier ?
Dieu n’est pas aveugle à l’esclavage dans ma vie. Ces choses qui enlèvent ma liberté de vivre sainement et de servir mon Dieu. Je peux penser que Dieu n’est pas à l’écoute de mon esclavage, mais il prépare ma libération même si ça peut sembler prendre du temps ! Dieu a tout le temps, mais, comme pour le peuple d’Israël, malheureusement ce seront mes actions qui limiteront ma libération, ou qui me garderont et me replongeront dans l’esclavage. Oui, comme nous le verrons plus tard, Dieu peut faire des miracles, mais il me demande premièrement l’obéissance.
Et ne pas faire comme certains croyants qui demandent les miracles sans considérer leur obéissance. Dieu pourra faire des miracles pour m’aider dans ce qui m’est impossible, mais pour ce qui m’est possible, comme l’obéissance, il n’y a pas de miracle à demander. Ceux qui sont parents connaissent bien ces situations de l’enfant gâté qui demande toujours des cadeaux, mais qui refuse toujours l’obéissance! Suis-je un enfant gâté?
Exode 2.1-10
Un homme de la maison de Lévi avait pris pour femme une fille de Lévi. Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois. Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix; elle y mit l’enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve. La soeur de l’enfant se tint à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait. La fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner, et ses compagnes se promenèrent le long du fleuve. Elle aperçut la caisse au milieu des roseaux, et elle envoya sa servante pour la prendre. Elle l’ouvrit, et vit l’enfant: c’était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié, et elle dit: C’est un enfant des Hébreux! Alors la soeur de l’enfant dit à la fille de Pharaon: Veux-tu que j’aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, pour allaiter cet enfant? Va, lui répondit la fille de Pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l’enfant. La fille de Pharaon lui dit: Emporte cet enfant, et allaite-le-moi; je te donnerai ton salaire. La femme prit l’enfant, et l’allaita. Quand il eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, et il fut pour elle comme un fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux.