Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Suis-je une bonne personne ?  NON !  Connu des hommes ?  Peu importe.  Connus de Dieu et à Son service ?  Voilà le désir du disciple de Christ.  Romains 15:1-16

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La question n’est pas d’être une bonne personne.  Beaucoup aiment se montrer comme de bonnes personnes, par leurs actions, leur connaissance et leur attitude.  Paul le reconnait ici en disant :

« Pour ce qui vous concerne, mes frères, je suis moi-même persuadé que vous êtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. » vs 14

La question n’est pas de mettre l’accent sur tes forces… on les connaît, et c’est très bien, et normal, car Dieu te donne ces forces.  À Lui la gloire.

            La question est de savoir si tu peux comprendre les faiblesses de l’autre, compatir pour sa condition, et te donner pour l’élever, le relever.  C’est ce qu’a fait Jésus envers toi, maintenant c’est ce qui t’est demandé de faire envers l’autre.  Ainsi tu seras un « chrétien », ce qui veut dire disciple de Christ, et Christ uniquement. 

Certains, comme mère Teresa, pour les catholiques, Luther pour les luthériens, Calvin pour les calvinistes, ont probablement été de bonnes personnes aussi.  Mais leur héritage a été à leur gloire, et plusieurs sont allées jusqu’à prendre leur nom ou leur doctrine, comme les réformés.  Personnellement je ne suis pas réformé selon Luther, mais sauvé par Jésus-Christ, ça me suffit ! 

Donc, quand tu auras ainsi servi, les autres jusqu’à donner ta vie, à l’exemple de ton maître … tu ne seras peut-être, et probablement pas, connu des hommes, mais connus de Dieu.  Et c’est ça qui importe. 

            Je dis cela avec hardiesse ?  Paul utilise aussi ce terme (vs 15) ici, qui veut dire « prendre un risque ».  Mais ne pas prendre ce risque serait de prendre soin de moi en premier, de me protéger en premier et ce n’est pas ce que mon maître a fait.

            Donc après avoir dit cela, je veux entendre l’exhortation de Paul comme pour moi, et me concentrer sur ton besoin.  Écouter, essayer de comprendre et aider.  Me complaire en TOI pour ton édification!  Suis-je une bonne personne ?  NON !  Mais, malgré tout, je serai … ministre de Jésus-Christ … pour TOI… m’acquittant du divin service de l’Évangile de Dieu, afin que ta vie soit une offrande agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint.

 

Romains 15:1-16

Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. Car Christ ne s’est point complu en lui-même, mais, selon qu’il est écrit: Les outrages de ceux qui t’insultent sont tombés sur moi. Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. Je dis, en effet, que Christ a été serviteur des circoncis, pour prouver la véracité de Dieu en confirmant les promesses faites aux pères, tandis que les païens glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu’il est écrit: C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, Et je chanterai à la gloire de ton nom. (15:9) Il est dit encore: (15:10) Nations, réjouissez-vous avec son peuple! Et encore: Louez le Seigneur, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples! Ésaïe dit aussi: Il sortira d’Isaï un rejeton, Qui se lèvera pour régner sur les nations; Les nations espéreront en lui. Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit! Pour ce qui vous concerne, mes frères, je suis moi-même persuadé que vous êtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. Cependant, à certains égards, je vous ai écrit avec une sorte de hardiesse, comme pour réveiller vos souvenirs, à cause de la grâce que Dieu m’a faite d’être ministre de Jésus-Christ parmi les païens, m’acquittant du divin service de l’Évangile de Dieu, afin que les païens lui soient une offrande agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint.

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