Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Sur quoi, sur qui, est-ce que j’appuie mes choix ?  Hébreux 11.20-28

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C’est par la foi qu’on fait face à l’avenir et que l’on fait des choix de vie, malgré les circonstances et les hommes.  Tous les hommes et femmes de ce texte ont fait des choix impossibles et ce n’est que par la foi que ces choix devinrent possibles.

Bien sûr qu’il y a plein de gens qui font des choix impossibles dans la vie, comme cet homme qui mise tout son argent sur un jeu, en espérant gagner.  La question est de savoir sur qui, ou sur quoi j’appuie ces choix.  Et j’entends certains sarcastiques qui diront : « Je préfère m’appuyer sur la chance, car avec Dieu, je n’ai aucune chance ! » 

Et, dans un sens, ils ont raison, car on ne cache rien à Dieu, et « Dieu ne joue pas aux dés » – Albert Einstein avait dit cela, n’aimant pas les calculs de probabilité de la mécanique quantique.

Personnellement, je ne pouvais me satisfaire de la chance.  Je suis un scientifique et pour moi la chance n’était pas une option.  En revanche, les probabilités sont une façon de percevoir ce qui est impossible à prévoir, et celui qui est impossible à prévoir… c’est Dieu.  D’ailleurs, un peu plus tard, Einstein dira : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. »  Donc, la chance et la foi ne sont pas incompatibles, car la foi est de prendre une décision sans comprendre.  J’en prends pour exemple, Blaise Pascal, père des probabilités et un homme de foi.

Ceux, qui sont mentionnés dans le texte d’aujourd’hui, ont fait des choix, en s’appuyant sur les promesses de la Parole de Dieu.  Ils ne comprenaient, pas ne pouvaient voir les résultats, mais se sont montrés ferment dans leur choix « comme voyant celui qui est invisible. »

Merci, Seigneur, d’avoir permis que la foi décide de ma vie éternelle.  Ainsi, ce ne sont pas les capacités de l’homme qui détermine l’issue des choses à venir, mais uniquement Toi.  Oui, moi, c’est sur Toi que j’appuie mes choix, par la foi.

 

Hébreux 11.20-28

C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Ésaü, en vue des choses à venir. C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os. C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.

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