Comprendre pour servir ce monde où je vis

Comprendre pour servir ce monde où je vis

Sur ses genoux… je suis bien, mais pas tiède !  Révélation 3.14-22

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Quand je suis au Québec au mois de janvier et que je gèle à -30c, je ne peux que grelotter et espérer retrouver une maison bien chaude. Quand je suis en Afrique au mois de mars et que je suis accablé par un 40c humide, je ne peux qu’espérer retrouver ma chambre d’hôtel climatisé. Mais quand il ne fait ni froid ni chaud, je n’espère rien.  Je suis satisfait et je n’ai plus besoin de rien.

Pourtant on aime bien un bon verre d’eau glacé quand la chaleur nous accable.  On aime bien la fraicheur de la Parole de Dieu quand les brulantes attaques des autres nous font étouffer spirituellement.

Pourtant aime bien un bon thé bien chaud quand le froid nous traverse le corps.

On aime bien la chaleur de la Parole de Dieu, quand le froid des jugements des autres nous isolent et glacent notre âme.

Tiède ?  Quand tu es satisfait de ta condition et qu’il t’importe peu que d’autres « crèvent de chaleur et sont accablés » ou « gèlent par le jugement et sont isolés ».

Telle est la condition des gens de cette église et qui ressemble beaucoup aux chrétiens de notre siècle. 

« Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, » vs 17

Est-ce que je fais partie de ces « chrétiens » qui sont riches et n’ont besoin de rien, surtout pas de ce « monde de pécheurs » !  Avoir oublié d’où je viens et que, dans le fond, je suis encore « malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ». 

Si j’ai ce genre d’attitude, c’est peut-être que je n’ai jamais compris que j’ai encore besoin que Dieu m’enseigne par les épreuves, par la réalisation de ma honte et mon aveuglement. 

Oui, toutes ces choses « épreuves, honte et aveuglement » ne détruisent pas le croyant, mais reflètent l’état de son cœur devant un Dieu qui l’aime et le corrige. 

            Il est toujours temps de se repentir, pour celui dont le cœur est bouillant et ne peu plus supporter son péché.  Car c’est ce que veut dire « zeloo » qui est traduit ici par zèle, mais veut littéralement dire « bouillant ».  Pas le péché des autres, mais le sien.  Dans ce cas, il est à la porte de mon cœur, maintenant, comme chaque matin.

Merci, mon Dieu, de m’avoir encore nourri ce matin.  Merci de continuer de me châtier, car j’en ai besoin.  Et surtout, merci de me permettre de m’assoir sur ton trône pour l’éternité.  Comme un enfant qui va s’assoir sur les genoux de son papa, parce que là est l’amour et la sécurité.  Je suis bien… mais pas tiède ! 😉

 

Révélation 3.14-22

Écris à l’ange de l’Église de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises!

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